-
Des photos de la transhumance en Aubrac.
La « MARCHE DE L'ESTIVE » a lieu, chaque année, le dernier week-end de mai à Saint Geniez d'Olt (12) en Aveyron.
Depuis des générations, les vaches de la vallée du Lot se rendent sur leur lieu d'estive, les pâturages de l'Aubrac.
D'abord présentés sur la place du Général de Gaulle (ou place du foirail),
les troupeaux et leurs accompagnateurs traversent ensuite les rues de la ville
en empruntant le « Vieux Pont » pour se diriger vers la côte de Verlac et monter jusque presque 1400m d'altitude.
Tout en suivant leur rythme et sous le tintement des sonnailles (les vieilles « clampas »), on peut les suivre à travers les jolis paysages de la montée. Pendant de longues heures, les bêtes ont été décorées avec des branches de houx ou de genévrier garnies de fleurs en papier fabriquées l'hiver. Les magnifiques colliers de cuir cloutés sont souvent surmontés de drapeaux.La montée vers le plateau d'Aubrac sera présentée demain.
37 commentaires -
Toujours à l'occasion de notre séjour en Aveyron, à aucun prix, nous n'aurions voulu manquer de descendre voir le VIADUC DE MILLAU.
Par la vitre baissée, me voilà (voir le rétroviseur), prête pour le reportage.
Beaucoup plus au Sud par rapport à l'Aubrac et au Rouergue, nous avons emprunté l'autoroute A75, descendu vers Millau en le contournant et emprunté les routes de campagne en direction d'Albi pour quelques clichés pris de loin.
Puis un premier arrêt sur une aire d'informations pour des photos rapprochées des pylônes.
Comme nous voulions également monter dessus, nous avons dû reprendre les routes de campagne avec d'autres angles de vues,et s'engager finalement sur l'autoroute A75 dans l'autre sens, direction Clermont-Ferrand.
Là, impossible de s'arrêter sur la voie ni sur les bas-côtés ; alors c'est de l'intérieur de l'auto que j'ai pris les photos.
A la sortie, bien entendu « péage » pour la somme de 5,60 euros (c'était en 2008).
Ci-dessous, quelques infos glanées sur Internet.
- 14 décembre 2004 : Inauguration par le président Jacques Chirac.
- 16 décembre 2004 - 9 h 00 : Ouverture du viaduc à la circulation, en avance sur la planification initiale qui était fixée au 10 janvier 2005.
- 18 décembre 2004 : Achèvement des derniers travaux de finition.
Le viaduc de Millau constitue le dernier maillon de La Méridienne, autoroute reliant Clermont-Ferrand à Béziers, et est la voie la plus directe et la moins coûteuse entre Paris et la Méditerranée.
Record mondial de hauteur, avec des pylônes culminant à 340 mètres (plus hauts que la Tour Eiffel) et long de 2 460 mètres, le Viaduc multihaubané de Millau, à 2 fois 2 voies, effleure la vallée du Tarn en 9 points seulement. Son inscription très discrète dans le paysage, conformément aux choix de l'architecte et des collectivités aveyronnaises concernées, impose le recours à des solutions techniques avancées : un tablier métallique au dessin très fin,
supporté par des haubans
et reposant sur 7 piles, très élancées et réalisées en béton à haute performance. Le profil de l'ouvrage est lui aussi original puisque l'on montera en pente très douce (3 %) du nord vers le sud, en décrivant une légère courbe.
Prévue pour répondre aux exigences les plus hautes de pérennité et pour résister aux conditions sismiques et météorologiques les plus extrêmes, la conception du Viaduc prend en compte la nécessité d'un parfait fonctionnement sur plus d'un siècle.Dans un intérêt environnemental, sont intégrés dans la structure plusieurs moyens permanents de récupération et de traitement des eaux pluviales et des résidus de nettoyage des voiries.
Le Viaduc est doté de barrières de sécurité résistantes aux chocs de camions, d'écrans brise-vent transparents de 3 m de hauteur,
de bandes d'arrêt d'urgence, d'éclairages assurant un confort et une grande sécurité de circulation pour les usagers. En cas de panne ou d'accident, des bornes téléphoniques d'alerte sont installées tous les 400 m.
Sauf accident grave ou vitesse du vent exceptionnelle, le Viaduc est ouvert 24H sur 24H. Outre l'accès aux informations de la météorologie nationale, le centre d'informations dispose de ses propres moyens de prévisions météo.
48 commentaires -
Pour vous aider à passer un bon dimanche, j'ai choisi aujourd'hui le pavot. Il s'ouvrait dans des teintes blanchâtres et roses, ce qu'on appelle le "Pavot somnifère". Au milieu d'autres fleurs, mais pas en accès direct, donc culture autorisée mais sous surveillance.Le pavot est une plante annuelle herbacée dont la tige peut atteindre jusqu'à 1,5 mètre. Les fleurs sont parfois blanches, mais elles sont le plus souvent lilas avec un centre violet foncé.
La capsule ronde et grosse, contient de très nombreuses graines. Contrairement aux idées reçues, le pavot somnifère ne se rencontre pas que dans les montagnes asiatiques. Ce pavot est également assez commun en Europe fréquentant les mêmes terrains calcaires que le coquelicot: ce sont des plantes dites calcicoles. C'est en France d'ailleurs que j'ai photographié cette fleur. Mais elle est probablement originaire des régions comprises entre la Méditerranée orientale et l'Asie mineure.
Avez-vous une préférence parmi ces 10 clichés ?
Bon dimanche à tous !
38 commentaires -
Site remarquable en Aveyron. Plusieurs clichés, toutefois sous un ciel bien gris. Dommage !
La Statue des Marmots. Cette statue a été réalisée par le sculpteur Eric Valat et inaugurée le 26 juin 1999. Elle symbolise le nom donné aux habitants de St-Geniez, suite à une histoire qui fait part du sauvetage de deux enfants du quartier du "Puits de Lacan" grâce à la bienveillance d'une marmotte.
L'histoire telle qu'on peut la raconter.
"Au temps où la ville n'était qu'un hameau, deux enfants de Saint-Geniez-d'Olt avaient apprivoisé une petite marmotte recueillie en montagne.
Un jour, l'orage menaçant, elle s'enfuit prise d'une grande frayeur vers les pentes boisées toutes proches. Aussitôt les enfants la poursuivent, et ne la rattrapent que bien plus tard sous un vrai déluge. Ils s'abritent pour la nuit dans une cabane et ne regagnent le village que le lendemain.
Là, un triste spectacle les attend. Leur quartier a été dévasté par une crue soudaine du Lot, et leurs parents noyés. La marmotte, grâce à son sixième sens, avait flairé le danger et les avait sauvés.
Recueillis par des voisins charitables, on va les appeler les Marmots. Par extension, ce terme va désigner les habitants du quartier, puis tous les villageois...
Les anciens racontent, que certains soirs d'orage, on peut voir passer une petite marmotte pressée sur le Pont Vieux.".
39 commentaires -
Pris lors d'une visite d'un zoo en Aveyron.
Le Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus) est une espèce de rongeur du genre Cynomys. C'est l'espèce de chien de prairie la plus répandue et celle que l'on trouve en captivité.
Durée de vie : 5 à 10 ans, les femelles ont tendance à vivre plus longtemps que les mâles.
Période de rut : De novembre à février.
Durée de la gestation : 30 à 35 jours.
Première sortie des petits : Elle coïncide avec la période du sevrage, à savoir vers 7 semaines.
Régime alimentaire : Herbivore, ainsi que quelques insectes.
Le chien de prairie à queue noire est un rongeur originaire d'Amérique du Nord. C'est un animal grégaire, en d'autres termes, il vit en groupe, et ne semble véritablement s'épanouir qu'au contact de ses congénères. Ensemble, ils s'organisent en clans, comportant chacun dans la majorité des cas un mâle, quelques femelles, et les jeunes. Ils creusent de vastes galeries souterraines organisées. L'entrée est munie d'un petit dôme afin de permettre une meilleure visibilité, ces chiens de prairie étant d'excellentes sentinelles prêtes à déclencher l'alerte au moindre danger
L'accouplement se déroule dans la grande majorité des cas sous terre, à l'abri des regards, dans le terrier
Leurs prédateurs sont des carnivores comme le putois à pieds noirs, le Coyote, les Crotales, etc.
50 commentaires -
Des additifs à ce reportage datant de 2007 en bas d'article avec des renseignements supplémentaires ainsi que de nouvelles photos.Vallée de la Marne et ses coteaux
OXYGENE« OXYGENE » ou « la Nature autrement ».Voilà presque trois mois que Catherine et Laurent OMONT ont ouvert leur parcours forestier sur leur domaine de La CHARMOIE, commune de Saint Eugène (02) dans le canton de Condé-en-Brie, dans le Sud de l’Aisne (à environ 40 kms de chez moi).Laurent, pétri d’écologie, originaire de la région, met en valeur le patrimoine forestier hérité de son père. Que ce soit pour les jeunes, les moins jeunes, les handicapés, en famille ou en groupe, il met la forêt à la portée de tous. En silence, grâce au confort des mini-voitures électriques, il guide, pendant deux heures, les visiteurs dans des itinéraires commentés à la découverte d’une vie animale et végétale souvent ignorée.A très petite vitesse et avec des arrêts fréquents, ce parcours forestier est une vraie invitation à la détente. Sur 3 kms, le sous-bois est aussi agrémenté de clairières fleuries, créées par Laurent lui-même, d’étangs (dont un creusé tout récemment) peuplés de poissons, entourés d’herbes aquatiques, de faune du bord de l’eau comme des canards, des poules d’eau, …, ou héron cendré.Parfois, on sort de cette partie ombragée et notre regard plonge alors sur la vallée de la Marne avec ses vallons et des collines à perte de vue : un décor à couper le souffle.Un aperçu des commentaires du Maître des lieux :Des explications très précises sur les différences entre les sapins et les épicéas, le noyer noir d’Amérique et celui d’Europe. Il faut préciser que le père de Laurent Omont a fait émigrer quelques espèces d’Amérique pour les planter dans ses sous-bois. En vrac, la particularité des feuilles du tremble, les tilleuls en pleine peau, le tronc bizarroïde d’un châtaignier dont le pied ressemble au bas de la patte d’un éléphant, les traces des passages des sangliers qui ont fouillé le sol, les boutons de fleurs d’hortensias mangés par les chevreuils qui n’apprécient pas, dans un premier temps, que l’on transforme leur habitat.La construction d’une cahute à la manière de celles d’autrefois qui servaient à ranger les outils du forestier.Les sapins qui développent leurs rameaux du côté éclairé et laissent volontairement mourir les autres branches du côté sombre. On pourrait les croire malades au vu de leur aspect jauni. Mais, non, si l’on regarde leur cime, elle est bien verte, signe de bonne santé.Beaucoup d’explications sur la Loi de la Nature qui veut que les espèces animales et végétales se régulent d’elles-mêmes face aux maladies et aux agressions des intempéries.Bref, tout est parfaitement conçu. Même les enfants, grâce à un jeu-questionnaire, sont sollicités (deux enfants faisaient partie de mon groupe).Le site est ouvert d’avril à octobre tous les jours sauf le lundi avec 3 départs : à 10h, à 14h et à 16h. Les groupes sont accueillis sur RDV uniquement (avec restauration possible). Nouveaux horaires ci-dessous.Coordonnées : 03 23 82 43 01Encore un grand merci à M. et Mme Omont pour leur accueil !Agréable surprise pour moi : J’ai connu Catherine, lors de mon enseignement. Elle parcourait les écoles du secteur lors des visites médicales des élèves.Noyer d'Amérique
Aiguilles d'épicéa arrondies en goupillon
Cahute du forestier
Laurent en pleine explication. Le châtaignier au pied d'éléphant.
Reflets sur le plus récent des étangs.
Etang au milieu de la nature boisée.
Nous voici en juillet 2012 et Laurent Omont m'a envoyé quelques renseignements supplémentaires à ma demande."Effectivement, depuis votre venue, le parcours a bien évolué ; chaque année une nouveauté est crée. Cette balade, si elle se veut pédagogique est surtout une détente humoristique.
Le site est toujours ouvert d’avril à octobre avec 2 départs / jour : 14H30- 16H30 et le matin à 10H30 uniquement pour les groupes .
Voici les modifications et je vous joins 4 photos en plus
Bien sincèrement et au plaisir de vous accueillir à nouveau"
Voici les photos:
Cliquer ICI pour accéder au site d'OXYGENE et en savoir plus.
Mon second blog: "ANGLE DE VUE" en cliquant sur l'image ci-dessous.
9 commentaires -
Un petit retour sur cet endroit de rêve qui a encore enchanté le public cette année 2012 avec sa participation au
Festival "JARDINS EN SCENE" des jardins de Picardie.
En ce week-end des 5 et 6 juin 2010, c’était le 10e anniversaire d'ouverture des Jardins du Clos joli situé à Brécy (02). Une présentation au public qui s’intégrait parfaitement dans le cadre des « Rendez-vous aux jardins » lancés par le ministère de la Culture.
J’avais beaucoup entendu parler de ces Jardins et c’est en ce samedi 5 juin que je décidais d’aller y faire un tour. Ma voiture garée sur la place de l’église (du XIIIè) entourée de tilleuls centenaires, c’est juste en contre-bas derrière un portail bleu ciel que je pénètre dans la propriété de Françoise Radet-Mannerkorpi.
D’emblée, le cadre est magnifique
et, à l’ombre sous de grands arbres, au pied de l’imposante villa à la façade flanquée de deux immenses balcons, (un style balnéaire de la fin du XIXè siècle),
la maîtresse de maison et son mari commencent à accueillir le public de passionnés et d’amateurs .
Sans perdre de temps et avec grande passion, la propriétaire nous conduit à l’arrière de la bâtisse.
Les gestes accompagnant la parole, maints détails sur les fleurs, les plantes nous sont expliqués.
Des petites astuces au passage comme le secouement des branches pour faire partir les pucerons ou autres parasites. Une manière très écolo !!!! Françoise sait manier l’humour et son auditoire lui est tout acquis.
Dans une petite dépendance, une exposition d'outils anciens - prêtés par l'association « Si Chézy m'était conté » s’offre au public. Sont présents aussi quelques outils achetés le matin même aux Jardins de Viels-Maisons (dont je vous reparlerai) à l’occasion des Journées des Antiquités et Ornements de Jardins.
On avance plus avant au-delà d’un mur et là, l’extase des couleurs au milieu de jardins intimistes de 5000m2 éclate à nos yeux. Des idées de décors foisonnent.
La beauté de l’importante collection de végétaux vivaces et arbustifs avec plus de 500 rosiers permet aux passionnés de jardins d’agrément de moissonner de futurs projets.
Voilà un aperçu des plantations et de la floraison.
Le travail au quotidien pour tout entretenir, les « petites mains » qui viennent l’aider parfois (pas toujours efficaces si on a le dos tourné), l’agrandissement du terrain, …, tout est expliqué au fur et à mesure de notre visite.
En retournant vers l’entrée de la propriété, derrière un mur,
on pénètre dans un petit jardin en surplomb à la manière d’autrefois, avec petites allées et aucune partie engazonnée.
Le regard donne sur l’église et le presbytère.
C’est la nature dans ce qu’elle a de sauvage. Pour moi, le bonheur extrême dans cet endroit, tellement je le trouve joli. Ce clos porte bien son nom !
Et Françoise a aussi d’autres qualités !!! Elle nous parle au passage du bienfait des plantes et comment on peut les utiliser. La flamme de sa passion pétille dans ses yeux quand elle nous parle de « SA » façon de faire de l’eau de rose. Utiliser la chaleur des rayons du soleil sur l’eau plutôt que de faire bouillir sur le feu. Et une larme de vodka au final pour conserver plus longtemps ce nectar. Merci Françoise pour votre prestation !
Régal des yeux, pétillement des explications, le tout dans la bonne humeur et sous un chaud soleil, une visite que j’ai fort appréciée se terminant par une petite collation attablée sous les arbres.
Inutile de vous dire que je vous recommande le déplacement : 48 rue du Montcet 02210 BRECY.
Tél : 03 23 71 23 05 Fax 03 23 71 19 06 Web : www.lesjardinsduclosjoli.fr
SITELLE vous attend sur son blog avec de jolies fleurs admirées
dans ce CLOS JOLI !
22 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires