• En harmonie avec la nature

    Dimanche 15 juillet, brocante à 10 km mais aucune envie d'y aller.

    La chaleur revenue et le beau temps en prime, me voilà décidée à m'enfoncer dans le CHEMIN CREUX qui part de chez moi, file en plaines pour aboutir au BOIS CARRE ou au BOIS DE SAPINS.

    Encaissé entre deux talus aux herbes folles, il m'offre toutes ses merveilles: petits insectes virevoltant (impossible à photographier), abeilles butineuses et bourdons se posant et se reposant sans arrêt au gré du pollen qui s'offre à eux. D'autres insectes se dorent au soleil; l'objectif crépite cherchant le rayon adéquat. Des papillons à la pelle, me narguant au passage de leurs ailes, sans jamais vouloir se poser.
    A l'ombre des arbustes, l'atmosphère est encore respirable. Me voilà maintenant à travers champs. Le soleil cogne, mes épaules cuisent. Vite, aller plus vite, pour éviter l'insolation. 
    Oui, mais la grande jachère m'offre toutes ses fleurs. Il faut ralentir le pas pour observer tout ce grouillement d'insectes. Des sauterelles apparaissent et disparaissent, le temps d'un éclair. Et, ces petits papillons bleus que je n'ai jamais pu photographier ! Ils s'éloignent au loin, se fichant pas mal de moi. Je ne peux retenir des jurons. Tout-à-coup, un "BLEU" posé; je règle mon objectif, m'approche assez près, mais, sans m'attendre, notre voyageur prend la poudre d'escampette.

    image hébergée par photomaniak.com Je hâte le pas car la chaleur m'assomme. Me voilà à l'orée du BOIS DE SAPINS. Là, c'est nettement plus sombre. Moins d'insectes, quelques chants d'oiseaux, les feuillages s'agitent, des branches craquent.
    A mi-chemin, SURPRISE, l'arrière-train d'un chevreuil qui s'éloigne et s'arrête. Impossible de le distinguer dans les fourrés. Je lui parle en faisant claquer mes dents. Dans un briut sourd,, il détale en ABOYANT comme un chien. Brève rencontre mais plaisir immense de l'imprévu au coeur de la nature.

    Je presse le pas. Je suis essoufflée. Mais, je sais qu'à une centaine de mètres de là, je vais retrouver mon "COIN" préféré. Une pierre sur laquelle je m'assois, à la limite entre le bois et le champ.
    Là, souvent, je ferme les yeux et m'amuse à écouter tous les bruits de la nature; certains très près, d'autres plus éloignés. Et, je pars dans mes REVES.Je suis une "solitaire" et j'aime, de temps en temps, me retrouver avec moi-même.

    Toutefois, en ce dimanche, je me sentais fatiguée de ma promenade (je ne supporte pas la chaleur). Alors, délaissant mon appareil-photo au sol, je calle ma tête sur mon sac, et m'allonge dans l'herbe. Bercée par le bruit du feuillage et caressée par le souffle chaud du vent, je m'assoupis pendant une petite demi-heure.
    Quel moment de bonheur et de parfaite harmonie avec la nature ! Etrange impression que tout l'univers m'appartient. Je refais le monde à l'image du paradis où tout évènement se termine selon mes voeux. 

    Petits moments intimes que je vous soumets.

    Ci-dessus, le  "CHEMIN A TRAVERS LES COQUELICOTS" (1880) de Claude Monet pour illustrer ce moment de vie.



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  • Commentaires

    1
    Mercredi 18 Juillet 2007 à 23:55
    moi aussi j'aime des instants comme celui que tu racontes si bien.mais en ville c'est plus difficile et je n'ai pas de voiture....mais si j'en avais une j'aimerais aller me promener comme toi ! alors que je n'aime pas le faire avec quelqu'un..va comprendre!quant à prendre un insecte en photo....je crois qu'il faut attendre qu'il se pose,ne plus respirer et....clic! sauf que le temps que tu ajustes il est deja reparti et finalement tu n'as rien vu...alors tant pis pour les photos!
    2
    Jeudi 19 Juillet 2007 à 00:06
    oursonne libre
    je ne me risque que tres rarement à prendre des insectes, c'est tres difficille et surtout il faut un supeer objectifs.
    sinon j'ai un immese parc à 5 minutes de chez moi à Pied alors, j'y monte et je contemple Paris et c'est super
    bises
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    3
    Jeudi 19 Juillet 2007 à 00:19
    Alrisha
    Il faut beaucoup de calme et de la patience et, sutout avoir la chance que les insectes veuillent bien se poser un moment. Il faut guetter le moindre bruit et le moindre mouvement pour les distinguer.
    Bonne nuit ! Bises !
    4
    Jeudi 19 Juillet 2007 à 13:07
    je découvre ton blog par celui d'Aril. J'aime beaucoup ta façon d'écrire!
    En plus, pour ma première visite, me mettre  une chanson de France Gall .C'est trop sympa!
    je m' en vais de ce pas voir si je peux mettre une version 2.

    Bon jeudi. A bientôt.
    5
    Vendredi 20 Juillet 2007 à 10:06
    sonja

    Le tableau est magnifique...
    Mais ta balade est pleine de fraicheur, malgré la chaleur que tu as du supporter.
    J'ai eu l'impression de te suivre pas à pas. La nature est un bouquet de plaisir. De la poésie qui ne projete que de la poésie lorsqu'on commence à la décrire. Ou à décrire ce qu'on ressent pour elle.
    Ce chevreuil qui s'échappe... le fourré qui le cache déjà... le bois des sapins... les papillons qui te narguent... le souffle du vent chaud... les champs... le soleil brulant... on arrive à entrer dans ton cadre. Et le pire, c'est qu'on a une forte envie de se couler dans la douceur de ces instants nature.
    Quelle image !
    C'était chouette, je me suis régalée, et j'en souris encore
    Bonne journée

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