• Le mur de clôture dont je vous avais parlé le 6 mars dernier  (voir l’article ici), a pris forme tout doucement cet hiver. Le mois de mars a été assez favorable au niveau du temps, mais en avril, il y a eu beaucoup de pluie et pratiquement impossible de faire du ciment. Les travaux viennent de reprendre un peu au mois de mai.

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    Dans la partie en haut de la rue, après avoir nettoyé les parpaings au kärcher, Daniel a commencé à enduire. Puis, il a percé des trous sur le dessus afin de poser des piquets neufs qu’il coupe lui-même à la grandeur ainsi que le percement des trous au bon endroit pour les fils du grillage car la dénivellation n’est pas uniforme.

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    Toute la partie basse du mur est très endommagée et il faut remonter les parpaings qui avaient été déjointés à cause du vieux grillage qui s’est écroulé et a emporté le mur.

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    En bas de la propriété, l’angle avec les voisins est à refaire complètement. Il a fallu coffrer et couler du ciment.

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    C’est très loin d’être fini : enduit des parpaings, façonnage du chapeau arrondi du mur, création des piquets et pose, pose du grillage et du portail. Plus tous les autres travaux extérieurs : balustrade à rénover, mur du parking, ancien poulailler à consolider, …  !!! L’intérieur a été homologué par « Gîte de France » en décembre afin que l’on puisse obtenir le solde des subventions, mais, nous ne pourrons ouvrir à la clientèle qu’une fois tous les travaux extérieurs terminés. Il y a encore des mois de travaux et, à l’heure actuelle, nous ne savons pas si l’on pourra ouvrir cette année.

     

    Daniel s’occupe aussi de notre potager, de la tonte, des haies à tailler, des arbres fruitiers à traiter , … Il n’est pas tout le temps au gîte.

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    De toute façon, je vous préviendrai quand on sera sur le point d’ouvrir. Il y aura, sans doute, « portes ouvertes » avec les différents Offices de tourisme de la région.

     

    Demain, nouvelle sortie-nature

    au Marquenterre.

     

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    Bon jeudi de l'Ascension !


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  • A l’extérieur de notre gîte rural « La Croiseraie », il reste encore de gros travaux à réaliser, notamment la clôture du terrain le long de la rue du Clignon. Sur 50m environ, il faut nettoyer au karcher, redresser et consolider le mur de soutènement existant. Au fil des années, il s’est incurvé sous le poids de la route qui surplombe. Le grillage étant tout rouillé, Daniel l’a enlevé. Il a aussi coupé les poteaux de béton de soutien. Après le rejointoiement des parpaings, il faudra poser un grillage neuf appuyé sur des poteaux métalliques.

     

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    Dans le bas de la propriété, sur une longueur de 15m, le grillage existant a aussi été enlevé. Comme il ne reposait pas sur du ciment, un muret de soutien va être construit avec pose de nouveau grillage au-dessus.

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    Entre ces deux parties, presque à angle droit, il y aura le portail d’entrée en fer forgé. Vous pouvez distinguer son futur emplacement derrière notre petite Océane que vous voyez en photo de dos. Des poteaux vont être scellés pour qu’il puisse prendre position. Un système électrique permettra l’ouverture et la fermeture des deux panneaux selon un procédé de télécommande.

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    Il y a encore le petit muret de soutien de la terre autour du parking à construire : environ 30m. Ensuite, après nettoyage au karcher, quelques éléments de la balustrade seront à remplacer. L’ancien poulailler qui s’est abîmé à cause d’une gouttière défectueuse devra être crépi et une vieille porte de bâtiment sera remplacée. Il restera à nettoyer les grilles ainsi que la terrasse pour donner un aspect plus net. Des lanternes seront posées à l’extérieur afin de baliser le chemin d’entrée et l’accès au parking. Petit à petit, les parterres de fleurs prendront forme.

    Vous voyez qu’il y a encore des heures et des heures de travail. On compte plusieurs mois pour concrétiser toutes ces améliorations. Daniel, qui est très méticuleux, tient à faire un travail soigné pour éviter d’avoir à recommencer dans quelques années. Nous tenons, tous les deux, à n’accueillir les vacanciers que quand tout sera complètement terminé.

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    Il faut dire que cette grande propriété de famille (ancienne ferme) a été laissée à l’abandon du décès de ma grand-mère en 1993 jusqu’en 2001. Ma tante, sœur de ma mère, l’a eu en héritage et a voulu s’en séparer en la vendant.

    J’en ai eu un grand pincement au cœur.

    C’était là que l’on se réunissait, oncles, tantes, cousins, cousines, plusieurs fois par an autour de nos grands-parents. Nous y avions plein de souvenirs d’enfance. Sur mon insistance, ma mère s’est portée acquéreuse de la propriété de manière à ce qu’elle n’aille pas à des personnes étrangères à la famille. Par héritage ensuite, entre autres biens, elle m’est revenue, permettant à mon frère d’avoir toutes les terres agricoles qui allaient avec la ferme de nos parents. Nous sommes d’une famille d’agriculteurs depuis plusieurs générations et donc propriétaires terriens.

     

    En 2001, nous entreprîmes de faire des travaux pour restaurer cette propriété en défrichant tout le terrain dans lequel  la nature avait repris ses droits. Comme nous avions décidé de léguer la propriété à notre fils Gabriel, un entrepreneur procéda au changement de toute l’installation électrique, puis, ce fut un menuisier qui changea les fenêtres côté Ouest ainsi que les volets. Gabriel ne fréquentait pas encore à cette époque.

     

    Plusieurs années passant, Gabriel connut Christelle qui ne tenait pas du tout à vivre loin de tout à la campagne. Elle préférait vivre à la ville avec toutes les commodités et les écoles sur place. Ce fut dur à accepter, mais avec du recul, je la comprends. Ici, il n’y a rien dans le village, pas de commerçants et plus rien non plus dans les villages environnants. Il faut faire plus de 20km pour avoir une petite ville à portée de voiture.

    Que faire de la maison ?

    Continuer de la rénover pour la louer ? Je ne tenais pas à cette solution. Ne plus pouvoir aller dans la propriété, s’y promener, je n’arrivais pas à me faire à cette situation. Il y avait aussi le risque d’avoir des locataires qui abîment tout.

    Nous étions maintenant, et depuis 2005, Daniel et moi, tous les deux à la  retraite. Après le décès de mes parents tous les deux en 2006, nous avons "pris le taureau par les cornes" et poursuivi les travaux beaucoup plus activement.

    Nous avons trouvé cette alternative de location par intermittence et la création d’un gîte rural a germé. Surtout que le Conseil  Général du département ainsi que le Conseil régional avaient une politique de subventions pour ce genre de travaux amenant à développer l’accueil touristique dans la région.

    Pas de gros montants à recevoir face aux énormes travaux à faire puisque c’est un forfait, mais c’était mieux que rien.

     

    Voilà, vous en savez un peu plus sur la genèse de cette maison   !

    Je vous tiendrai au courant des travaux en cours en vous montrant des photos à l’occasion. Pour accélérer la situation, nous allons demander de l’aide à un neveu qui est dans la maçonnerie, et, si le temps n’est pas trop à la pluie, ça devrait prendre tournure rapidement.

     

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  • L'installation de la baignoire balnéo est terminée. J'ai composé une ambiance avec fleurs, bougies et spots lumineux qui crée ce que les locataires pourront avoir à disposition.

    Cette baignoire rentrera dans le thème "BIEN ÊTRE" créé par "Gîte de France". Grâce à des injecteurs chromés, des jets d'eau permettront un drainage à 3 zones, différents massages de côté, de fond, créneau ou turbo. Différents programmes allant du Relax au Tonique au milieu de brume aromatique en diffusion sont programmables. Un clavier à effleurements permet le lancement de spots lumineux à 21 couleurs ainsi que la mise en route de musique relaxante. J'ai choisi des morceaux doux très décontractants en téléchargements sur Internet.

    Outre le détecteur de niveau d'eau et le maintien à température, la Balnéo Clean a un assèchement automatique de la baignoire ainsi qu'une désinfection par air ozoné. 

    Là, on ne voit pas bien les bouillonnements de l'eau, mais la baignoire était bien remplie.

     

    Maintenant, place à quelques photos !

     

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    Je crois qu'avec une telle technologie, la clientèle ne pourra qu'être satisfaite !

    Chapeau à Daniel pour l'installation ! Il est plombier-chauffagiste de métier, mais ça n'a pas été, quand même, qu'une simple affaire cette pose ! Des câbles et tuyaux dans tous les sens sous la carcasse !!!! Un vrai travail de précision !

     

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  • Cette salle de bain de par sa baignoire balnéo « GRANDFORM » à 13 fonctions différentes sera labellisée pour le thème « BIEN ÊTRE » par « GÎTE DE FRANCE ». Plus tard, je vous la montrerai  remplie et harmonisée par des couleurs à séquences lumineuses. Les programmes s’accompagnent de diffuseur de brume aromatique.  Un lecteur de musique MP3 est incorporé à l’ensemble. Je détaillerai les différents programmes. Des bougies d’ambiance décoreront le tout. Je suis en pourparlers avec une nièce habitant le village qui pratique la « réflexologie » et qui pourrait fournir (à la demande) des massages suite à la relaxation obtenue par le bain.

    Là, l’entourage de la baignoire n’est pas encore fixé. Daniel doit faire quelques ajustements au niveau des tuyaux et des fixations. Il faut que ce soit à la fois bien installé et en même temps accessible pour d’éventuelles interventions futures.

     

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    Lavabo double sur placards et grand miroir au-dessus. Attention, la fenêtre n’est pas à côté de la baignoire ! Elle est en face. C’est son reflet que l’on voit dans le miroir.

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    Un coin réservé aux bébés avec table à langer munie d’une baignoire. Un petit réducteur adaptable a été ajouté dans la baignoire pour les nouveau-nés. J’ai aussi acheté un siège sécurisé pour enfant pour la grande baignoire ; ce qui permettra aux parents (l’un des deux) de prendre le bain en même temps que le bébé. Accessoires qui permettent d’avoir le thème « BEBE CÂLIN ».

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    Sèche-serviettes mural, grande poubelle à poussoir, coffre à linge sale, sèche-cheveux, …

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    Dans un renfoncement, lave-linge surmonté d’un sèche-linge. Pliant sèche-linge pour l’extérieur, table et fer à repasser.

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    A noter, qu’à l’extérieur, il y aura un salon de jardin à disposition ainsi qu’un barbecue électrique.

     

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  • Dans la salle à manger, deux cadres ovales achetés sur une brocante. Entièrement en bois plaqué collé en marquetterie, sculpté et enjolivé de petits clous. Ils représentent des scènes de galanterie près de gondoles à Venise. Je vous les montre de plus près pour voir les détails.

     

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  • Plusieurs visiteurs l'attendaient. Voici enfin la cuisine ! Il fallait coordonner ce rouge et ce jaune des murs que je vous avais déjà montrés. Ne voulant pas trop assombrir la pièce, j'ai privilégié des éléments imitant un bois clair. Le plan de travail est d'un gris chamarré et nous avons opté pour de la faïence (très chère) à gros coquelicots rouges pour rappeler la couleur des murs. Un décalage des fleurs sous la hotte pour laisser de l'uni au-dessus et au-dessous.

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    Four intégré, micro-ondes, lave-vaisselle, 2 poubelles incorporées que l'on tire placées sous la plaque à induction, frigo + congel incorporés dans l'angle à droite, chaises bistrot noires, table en bois clair, meuble ancien de mes grands-parents placé au même endroit qu'autrefois.

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    Un placard de rangement dans le mur et derrière les deux portes, une chaise haute de bébé, un transat: des éléments à mettre à disposition pour le thème "bébé câlin".

    Tout comme dans l'entrée, nous avons laissé le carrelage d'origine.

    J'ai oublié de dire que je vais changer les rideaux à pois qui ne me plaisent pas.

     

    Une cuisine qui a été très longue à monter. Un après-midi entier pour incorporer le lave-vaisselle à cause de fils trop courts. L'ensemble frigo-congel ne rentrait pas. Etagère à découper et obligation de caler le tout à l'intérieur et le long du mur. Tout cela n'était pas prévu dans les notices de montage. Les barres de décoration au-dessus des éléments ont été très difficiles à découper. Pas de scie spéciale. Daniel a toutefois réussi à tout mettre au point. Mais quelle galère ! Des jours de pose !

    Il faut vraiment être bon bricoleur pour des encastrements sur mesure ainsi !

    Encore une fois, je tire mon chapeau à Daniel !

     

     

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  • Ce mercredi 14 décembre toute la journée, et la matinée de jeudi 15, l’entreprise de travaux publics RVM d’Epaux-Bézu (02), après des retards dus aux intempéries, est venue finalement bitumer le chemin et le parking. Tout d’abord, l’épandage de grave. Plusieurs camions ont été nécessaires. Pour ne pas creuser dans les cailloux bien étalés, une grue à chenilles, depuis le bord de la route et l’entrée de la propriété, prenait la grave dans le camion pour la mettre en tas au sol puis, à coups de godets, elle l’étalait. Des ouvriers récoltaient le surplus tombé sur les côtés des bordures et étalaient ensuite tous les tas. Petit à petit, la grue pouvait avancer. Pour protéger la grande rigole, elle est montée sur des bastaings et est ainsi parvenue jusqu’au parking et aux pieds des escaliers. Je n’ai pas suivi toute l’avancée des travaux. Toutefois, avec les photos prises, je pense que vous comprendrez le cheminement.

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    En fin d’après-midi, tout était étalé et bien damé grâce à un gros rouleau.

     

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    Jeudi matin, pas moins de 11 gars étaient sur place de bonne heure le matin pour maîtriser le bitume. Heureusement, il n’avait pas plu la veille ni dans la nuit et le temps se maintenait ce matin-là. Plusieurs camions là aussi. Du camion bâché à  l’arrêt au niveau du futur portail, le chauffeur posté sur le côté ouvrait une trappe pour déverser le produit dans les brouettes de plusieurs ouvriers qui faisaient la navette jusqu’aux pieds des escaliers de la balustrade, début du bitumage. Etalage par d’autres gars, rouleau compresseur ensuite ainsi qu’un autre plus petit pour passer tout auprès des regards. Nettoyage des rebords quand les gravillons s’échappaient. Plusieurs fois, il fallait remettre de l’eau dans les engins de damage. Le bitume encore chaud laissait échapper de la buée. Il faut travailler vite de manière à ce que le bitume ne prenne pas sous forme de blocs. Un travail à la fois de force et de précision.

     

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    A midi, tout le parking et le chemin étaient terminés. Vraiment un travail de pros ! Rien à reprocher ! Il faut dire que Daniel avait bien préparé l’ouvrage, les regards et bordures avant. Le contremaître qui s’attendait à avoir pas mal de finitions à faire, a été agréablement surpris et a félicité mon mari pour ce travail réalisé mieux que des pros.  

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    Il restera à apporter beaucoup de terre sur les côtés des rebords pour avoir le même niveau qu’avec le terrain et créer des parterres fleuris à certains endroits.

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    Si l’on compte, la balustrade à refaçonner au niveau des balustres abîmées, le fer forgé à mettre dessus pour avoir une hauteur suffisante  et empêcher toute chute, la pose d’un petit muret autour du parking, tout le mur et grillage à refaire le long de la rue avec pose du portail électrique, les déblaiements divers le long des murs , le nettoyage au karcher de la terrasse, des balustres, des grilles, …, il va bien falloir encore trois mois pour tout terminer.

     

    Encore pas mal de pain sur la planche pour Daniel et pour moi aussi, à l’intérieur avec la vaisselle à trier, laver, répartir dans les buffets, les derniers achats de linge avec lavage et repassage, le site Internet, les relations avec les médias, les offices de tourisme, les derniers éléments papier, justificatifs à produire pour « Gîte de France » et la centrale de réservation, …

    escargot 009

     

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