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Impressionnée par le Clos Normand et le Jardin d'Eau de Claude MONET
Claude Monet a vécu près de 43 ans (de 1883 à 1926) à Giverny (Eure). Le jardinage était sa passion et aussi bien dans son jardin de fleurs que dans son jardin d'eau, les couleurs étaient agencées comme de véritables oeuvres d'art.
J'ai toujours été en admiration par ce maître de l'impressionnisme. C'est le cœur en joie que je suis allée (grâce à la gentillesse de mes amis Odile et Jean-Claude) voir son domaine en ce jeudi 18 juin. Et bien sûr, c'est là que se trouvaient les fameux pavots (voir mes articles de mercredi et jeudi) lorsque je parlais de lieu tenu secret.
Les compositions de fleurs (pas moins de 8 jardiniers), les nymphéas de l'étang, la maison du célèbre peintre, tout est exquis à parcourir. Arrivés dès les premiers moments de l'ouverture, le ciel s'est petit à petit éclairci et le soleil nous a gratifié de ses rayons comme pour saluer les nombreux photographes émerveillés.
Un monde impensable en ce jeudi où des scolaires avaient organisé leur voyage de fin d'année, des clubs du troisième âge, mais aussi de nombreux touristes étrangers venus en camping car de Pologne, Allemagne, Italie, Espagne et de nombreux groupes parlant anglais ainsi que des Asiatiques, pour qui ce site était incontournable.
Roses, pivoines, pavots d'Orient, et autres fleurs s'offrent avec de jolis effets de perspective qui savent mettre la maison en valeur tout en gardant des zones d'ombre.
Quelques clichés parmi les centaines pris en ce jour de grâce !
Monet possédait aussi un jardin d'eau et c'est petit à petit qu'il s'est mis à comprendre ses nymphéas. On accède à ce terrain par un tunnel qui passe sous la route qui jouxte son jardin. Plus de renseignements sur le site www.fondation-monet.fr concernant cette acquistion et mise en eau.Là, je puis vous dire que c'est le paradis sur terre !!! Les jeux de lumière des arbres et des nuages dans l'eau sont d'une beauté à couper le souffle.
Il a fait construire un pont japonais et tout autour l'atmosphère orientale est reproduite grâce à des ginkgos biloa, des bambous, pivoines du Japon, lys, saules pleureurs, ...
Au fond du bassin, il y plante des nymphéas de toute beauté. Je comprends qu'il aimait y recevoir des invités et y passer des heures à les admirer.
En 1897, il peindra son célèbre tableau « Les Nymphéas » que l'on peut admirer dans de nombreux musées à travers le monde et aussi au Musée Marmottan à Paris.
Quelle sensibilité aux couleurs !
J'espère que vous avez apprécié mes émotions photographiques !Je pense que j'en mettrai d'autres ces prochains jours tellement mon APN s'est mis à vibrer !!!
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Commentaires
1AndreeDimanche 28 Juin 2009 à 00:35RépondreJe comprends bien ton enthousiasme, Alrisha ! C'est tellement beau !
Tes images le disent bien !
Gros bisous en ce dimanche
mes petites fleurs de marais sont bien effacées à côté de ceux-là...comprends-tu ce que je voulais dire,mon mot insignifiant était mal choisi,je voulais surtout dire peu spectaculaire pour plusieurs personnes quand on voit de si belles fleurs sur plusieurs blogs.
J'essaie de trouver le petit quelque chose que j'observe dans la nature, car même un pissenlit,je le trouve beau...
Bonne journée Alrisha et merci de tes visites.
Amicalement.
bisous
Françoiseoh mais c'est le paradis ! que dire d'autre, tout est tellement merveilleux dans ce jardin, et ces bassins , un enchantement de couleurs, bravo chere Monique, bon dimanche et grosses bises
C'est un lieu que j'aime beaucoup et où je vais rêver souvent... Il faut y aller à toutes saisons, il est différent à chaque fois.... De très belles photos bravo.
Bises
Comment ne pas etre en admiration! Quel paradis et quelle merveille, tes clichés sont une preuve de ce petit angle de paradis. bisous du dimanche
Dany
ce jardin est une splendeur
nous n'y sommes jamis allés
mais ca va etre programmé un de ces jours
bisous d'iris
Merci Alrisha de nous avoir fait partager cette magnifique et féerique promenade.
Gros bisous à toi et bonne journée !
On attend donc tes autres photos!
Bon DImanche ma chère Monique
Je t'embrasse
Bon dimanche AlrishaBonsoir
sorry de passer que maintenant mais fatiguée et la semaine qui arrive est chargée entre les visites d'appart , le boulot le rangement et me vieillir d'un an j'aurais peu de temps mais je pense a toi
alors je triche un peu avec ce poéme .... pas de moi
La Bonne Soirée
<table border="0" width="98%"> <tbody> <tr> <td style="padding: 15px;" width="85%" align="left"> Quel temps de chien! - il pleut, il neige;
Les cochers, transis sur leur siège,
Ont le nez bleu.
Par ce vilain soir de décembre,
Qu'il ferait bon garder la chambre,
Devant son feu !
A l'angle de la cheminée
La chauffeuse capitonnée
Vous tend les bras
Et semble avec une caresse
Vous dire comme une maîtresse,
« Tu resteras ! »
Un papier rose à découpures,
Comme un sein blanc sous des guipures
Voile à demi
Le globe laiteux de la lampe
Dont le reflet au plafond rampe,
Tout endormi.
On n'entend rien dans le silence
Que le pendule qui balance
Son disque d'or,
Et que le vent qui pleure et rôde,
Parcourant, pour entrer en fraude,
Le corridor.
C'est bal à l'ambassade anglaise;
Mon habit noir est sur la chaise,
Les bras ballants;
Mon gilet baille et ma chemise
Semble dresser, pour être mise,
Ses poignets blancs.
Les brodequins à pointe étroite
Montrent leur vernis qui miroite,
Au feu placés;
A côté des minces cravates
S'allongent comme des mains plates
Les gants glacés.
Il faut sortir ! - quelle corvée !
Prendre la file à l'arrivée
Et suivre au pas
Les coupés des beautés altières
Portant blasons sur leurs portières
Et leurs appas.
Rester debout contre une porte
A voir se ruer la cohorte
Des invités;
Les vieux museaux, les frais visages,
Les fracs en coeur et les corsages
Décolletés;
Les dos où fleurit la pustule,
Couvrant leur peau rouge d'un tulle
Aérien;
Les dandys et les diplomates,
Sur leurs faces à teintes mates,
Ne montrant rien.
Et ne pouvoir franchir la haie
Des douairières aux yeux d'orfraie
Ou de vautour,
Pour aller dire à son oreille
Petite, nacrée et vermeille,
Un mot d'amour !
Je n'irai pas ! - et ferai mettre
Dans son bouquet un bout de lettre,
A l'Opéra.
Par les violettes de Parme,
La mauvaise humeur se désarme,
Elle viendra !
J'ai là l'Intermezzo de Heine,
Le Thomas Grain-d'Orge de Taine,
Les deux Goncourt,
Le temps, jusqu'à l'heure où s'achève
Sur l'oreiller l'idée en rêve,
Me sera court. </td> <td width="10%"> </td> </tr> <tr> <td class="li_lien" width="85%" align="left"> Théophile Gautier (1811-1872) </td> </tr> </tbody> </table>
bises
Charline
bonjour Monique
tu transmets vraiment tout ce que l'on éprouve quand on visite cet endroit
c'est une pure merveille, on n'a pas envie d'en repartir
mais ce monde fou , c'est aussi ce qui m'avait un peu " dérangé " il faut dire que ce n'est pas très grand et que tout le monde aime ce peintre fabuleux
je t'embrasse
Pas étonnant que cela déplace autant de monde de France et d'ailleurs
Je ne connaissais pas...26AlainMercredi 2 Octobre 2013 à 14:28Bonjour Alrisha
Voilà un endroit sublime à visiter ! La maison est très belle et les jardins sont vraiment un havre de paix !
Bises et bon dimanche
Alain
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