En ce 8 août 2008, j'étais allée à Reims pour faire fabriquer des passe-partout et acheter des cadres pour mes futures expos. Un délai de plusieurs heures m'était demandé. Alors, entre autres lieux de visite, j'ai pris le temps de contourner la cathédrale et me suis attardée sur la face Est. C'est d'un petit jardin public que j'ai pris les clichés. On n'a moins l'habitude de voir cet édifice sous cet angle. Pas facile de jongler avec les rayons du soleil qui était de face. Je vous laisse admirer les détails des sculptures prises sur la partie haute du choeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Toujours en ce jeudi 9 octobre, nous avions décidé Odile et moi, d'aller à Montmartre. A la sortie du métro, nous montons la rue noire de monde.

 

 

Premier arrêt non loin du carrousel, manège enfantin. Pas mal de badauds dont cette jeune femme qui a l'air un peu perdue.

 

 

Sans doute une touriste de passage, appareil-photos à la main.

 

Même une bonne sœur déambule devant les personnes se reposant sue les bancs.

 

 

Hasard de notre flânerie, les voilà toutes les deux devant nous.

 

Nous voilà au deuxième niveau et le Sacré-Cœur s'offre à nous dans toute sa splendeur.

 

Un coup d'œil vers l'arrière : les bancs ont été pris d'assaut. Un couple d'amoureux a préféré s'installer sur l'herbe face aux pigeons.

 

Voilà à nouveau notre touriste, accompagnée cette fois-ci.

 

Je me retourne : n'est-ce pas mignon ce joli béret ! Voilà une tête bien coiffée !

 

Que d'imagination pour donner de l'ombre à son compagnon !

 

C'est vrai que de là, on a une vue plongeante sur Paris.

 

De chaque côté des marches, des artistes posent en habits de la Rome Antique.

 

Difficile de se faire un passage : les escaliers sont noirs de monde. Un chanteur guitariste nous rend nostalgique des années soixante avec une chanson des Beatles.

 

Visite du Sacré Cœur bien sûr mais photos interdites. A la sortie, un baiser volé au passage.

 

Puis direction la Place du tertre.

 

Mais là, ce sera pour demain, si le cœur vous en dit. Bon dimanche à vous tous !

Ce soir, 5 ans de LUCAS en famille, alors à lundi !

 

 

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Marie Trintignant est une actrice française, fille de Nadine et  Jean-Louis Trintignant. Rapatriée en France le 31 juillet 2003 en état de mort cérébrale, suite à un coma profond provoqué par les coups portés par son compagnon Bertrand Cantat au cours d'une dispute, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003 (alors qu'elle tournait le téléfilm Collettte, une femme libre à Vilnius en Lituanie), elle meurt le lendemain, 1er août 2003, à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 41 ans. Marie Trintignant a été enterrée au cimetière du Père Lachaise (45^e division) le 6 août 2003, suivie  par une foule vêtue de clair comme l'avait demandé sa famille, ont rapporté les journaux. Son cercueil a alors été recouvert de tournesols, sa fleur favorite.

 

On peut d'ailleurs voir que des fleurs de tournesol sont présentes sur sa tombe. Elles sont renouvelées régulièrement par des fidèles à sa mémoire. Moments très intenses d'émotion pour mon amie Odile et moi face à ce tragique destin qui, malheureusement, arrive encore bien souvent à des femmes victimes d'actes de jalousie.
 

Gilbert Bécaud décédé le 18 décembre 2001 à Paris a sa sépulture deux places à côté de Marie trintignant.

 

Ce célèbre chanteur français s'est produit 33 fois sur la scène de l'Olympia où il y gagna son surnom de "Monsieur 100 000 volts". Il laisse l'image d'un homme électrique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelques 400 chansons et sa main sur l'oreille lors de ses concerts sont d'autres images qui ont marqué les esprits.

 

Un petit piano en bois aux touches qui se détachent et s'abîment au fil des intempéries tente d'immortaliser la vision que chacun d'entre nous a de ses concerts.

 

Edith Piaf est une chanteuse française, de music-hall et de variétés. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf  on lui doit de très nombreux succès du répertoire francophone comme La Vie en rose, Non je ne regrette rien, Hymne à l'amour,  Mon légionnaire ou Milord. Elle a connu une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé.  Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 à Plascassier(un quartier excentré de Grasse dans lesAlpes-Maritimes) à l'âge de 47 ans d'une hémorragie interne due à une insuffisance hépatique, usée par les excès, la morphine et les souffrances de toute une vie. Les obsèques de Piaf ont lieu au cimetière Lachaise, (division 97).

 

 Malgré sa foi, parce que divorcée, elle est interdite d'obsèques religieuses  L'aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, peut cependant, au cimetière, lui accorder une dernière bénédiction. Une immense foule de dizaines de milliers d'admirateurs est venue lui rendre un dernier hommage tout au long du parcours du cortège à travers Paris, du boulevard Lannes jusqu'au Père-Lachaise.

 

 Son dernier mari, Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970, sera enterré à ses côtés.

Je reviendrai plus tard sur d'autres endroits particuliers de ce cimetière.

 

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Evocation historique

1918-2008 : 90è anniversaire

 

En ce samedi 30 août, écran d'eau de 20 mètres, effets lumières et vidéo, lectures de textes, feux d'artifice, le Conseil Général de l'Aisne a offert une grandiose évocation historique en hommage aux Poilus de Première Guerre Mondiale.

Ce spectacle conçu par la Société « PYROGRAMME » basée dans les Yvelines (78), a été réalisé par Nathalie Brault, à la fois, metteuse en scène, conceptrice pyrotechnique, monteuse son et artificière.

 

 

Plus de  8000 spectateurs, de l'Aisne principalement, mais aussi de l'Oise et de la Marne, s'étaient amassés depuis la fin de l'après-midi pour suivre l'histoire de sept Poilus tombés dans l'Aisne en 1918. Des campements avaient été installés pour créer l'atmosphère propre à cette évocation.

 

C'est au pied des « Fantômes », sculpture monumentale érigée sur la Butte Chalmont près d'Oulchy-le-Château, (premier monument national de l'Aisne), que le spectacle avait lieu. Paul Landowshi, sculpteur français d'origine polonaise (1875-1961), célèbre depuis qu'il a obtenu le Grand Prix de Rome en 1900 pour son « David combattant Goliath », a eu cette commande afin de commémorer la 2è bataille de la Marne. Les « Fantômes » sont sculptés en granit rose « pierre d'éternité » et inaugurés en 1935 par le Président Lebrun.

 

En contrebas du site, une statue de la France, toujours de Landowski, porte un bouclier représentant la Liberté, l'Egalité et la Fraternité.

 

Au milieu de sept Poilus d'armes différentes, émerge un jeune homme nu. En héros sacrifié, il rappelle la souffrance des hommes précipités dans la guerre.

 

Au fil des heures, grâce à des effets sonores et visuels, le public a senti progressivement s'installer une tension dramatique et à 22h, un écran d'eau de 20m sur 12 s'est mis à jaillir. Des visages d'acteurs se sont succédés sur ce rideau d'eau pour porter les témoignages de ce qu'ont vécu ces hommes précipités dans la Grande Guerre.

 

Ce fut l'évocation des dernières heures de chacun. Grâce à Guy Marival, chargé de mission au Chemin des Dames, aidé de Caroline Choain, qui a fourni les actes de naissance et de décès de chacun des 7 soldats évoqués et quelques passages de leur histoire, Nathalie Brault a ensuite travaillé pendant 6 mois à la conception du spectacle. Il lui a fallu faire de nombreuses recherches pour bâtir l'écriture du scénario  s'inspirant de lettres de Poilus et d'écrits relatant les batailles dans l'Aisne ainsi que de nombreux témoignages.

 

J'avoue qu'à l'écoute de la lettre d'un soldat à sa femme et ses enfants, des paroles d'un autre à sa bien-aimée, un jeune de 18 ans à sa mère, ..., j'ai laissé couler des larmes.

Il est vrai que Nathalie ne voulait pas concevoir une simple commémoration. Rendre hommage à tous ces papas, ces maris, ces fils morts durant cette guerre tout en faisant vivre des émotions fortes au public était son objectif principal.

Suite à un casting de comédiens, le tournage du film et le montage de la vidéo ont eu lieu toujours sous la houlette de la metteuse en scène Nathalie Brault conceptrice également de la bande musicale. Puis, c'est sur place que toute la mise en scène s'est effectuée. C'est ainsi qu'ont
ont ainsi été retracées les dernières heures d'Auguste Platrier, Antoine-Jean Eldin, Edouard Soubiran, Pascal Migne, Jean Flamen,

 

Antoine Meyer, la jeune recrue, mort le 7 novembre 1918 à l'endroit même où quelques heures plus tard, la délégation allemande qui vient signer l'armistice, va franchir les lignes françaises.

 

Marcel Doumer, capitaine SPA 88, né en 1886 dans l'Aisne, fils de Paul Doumer, le futur président de la République, qui a perdu quatre fils à la guerre. Mort le 28 juin 1918 des suites de ses blessures. Inhumé au cimetière de Vaugirard à Paris.

 

Hasard de l'histoire, c'est à la Butte Chalmont qu'en 1968 Charles de Gaulle prononcera une allocution lors de son dernier voyage comme président de la République.

 

Tout le drame de la guerre à travers ces soldats qui, en abandonnant leur famille, en perdant leur vie ont contribué à la libération de la France.

C'est par des effets de lumières et plusieurs feux d'artifice que ce magnifique monument a pu être mis en valeur.

 

 

« Déjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places. Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri ». Louis ARAGON

 

Pour les passionnés d'histoire, quelques renseignements sur la 2è Bataille de la Marne :

Du 27 mai au 6 août 1918, l'Aisne est l'épicentre de l'un des engagements déterminants de la Grande guerre qui sera appelé la 2è bataille de la Marne.

En quelques heures seulement, les Allemands reprennent le Chemin des Dames et progressent au-delà de Château-Thierry. Ils sont stoppés à moins de 60 km de Paris. A partir de juillet, ils subissent à leur tour une violente contre-offensive, prélude aux combats qui mèneront les alliés à la victoire. Cette bataille fit plusieurs dizaines de milliers de morts, blessés et disparus dans les rangs alliés et allemands.

 

Un dernier détail concernant Paul Landowski

Il est surtout connu pour avoir créé avec un artiste brésilien, le Christ gigantesque dominant la baie de Rio. Le plâtre de cette oeuvre est dans l'église de Ciry-Salsogne (02). Ce sculpteur a aussi créé les monuments aux morts de Saint Quentin (02) et de Chézy-sur-Marne (02).

 

Je vous ai rarement parlé de toute cette période de guerre qui a fort endeuillé et meurtri le Nord-Est de la France. Cette évocation à l'occasion du 90è anniversaire 1918-2008 m'a permis de « sauter le pas » car il n'est pas facile de « parler » de cette période si tragique. Et bien des blessures sont encore ouvertes dans les familles !

 

Monument baigné de bleu en fin de spectacle; place au souvenir et à l'apaisement.

Quelques renseignements complémentaires que j'ai « piqués » sur le site « PYROGRAMME » dont voici le lien : www.pyrogramme.com

Cette société est spécialisée dans la création d'évènements sur mesure : inauguration, son et lumière, spectacle pyrotechnique. De belles références pour cette société : Prix de Bronze au Festival International d'Art Pyrotechnique des Nuits de Feu de Chantilly dans l'Oise en 2006, récompense au Festival Pyrotechnique de Courchevel en 2008, feu d'artifice de Versailles, célébration de la naissance de la fille du Roi du Maroc en 2007, ...

Il est vrai que Nathalie Brault a reçu de nombreuses félicitations à la fin du spectacle de la part d'un public qui dit avoir beaucoup aimé et avoir été touché.

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Villers-Cotterêts est une commune située au cœur de la forêt de Retz dans le département de l'Aisne (02) et la région Picardie. Villers-Cotterêts : son nom signifiant « Petite villa sur la côte de Retz » Ses habitants sont appelés les Cotteréziennes et Cotteréziens.

Distance de Paris : 80 km au Nord-Est sur la RN2 direction Laon.

Son château François 1er

   

 

François 1^er fit construire à partir de 1532, un nouveau château sur l'emplacement d'un précédent (XIIIè siècle ?).

Ce château, où François 1^er signa probablement l'Ordonnance généralisant l'usage du français, passa à la famille d'Orléans qui à la fin du XIXè siècle en fit don à la Ville de Paris qui gère une grande partie des bâtiments comme Maison de Retraite.

Seule l'aile de façade donnant sur le grand parc est visitable en s'adressant l' Office de Tourisme qui se situe juste en face de l'entrée du château.

L'immense parc avec des arbres centenaires rejoint la forêt de Retz que François 1^er parcourait en allant à la chasse à courre. Elle est gérée actuellement par l'Office National des Forêts.

 

 

Mon autre blog purement photos

 

Le nom du village de Condé en Brie tire son étymologie d'un mot celtique (condatum) signifiant "confluent" car celui-ci est situé près du confluent de la Dhuys et du Surmelin, affluent de la Marne.

 

Sur la route du Champagne et à 100 km de Paris, il cache dans son parc aux arbres tricentenaires, des merveilles et des surprises. Le Château de Condé est un domaine privé, classé monument historique et habité toute l'année. Ses somptueux décors des XVIIème et XVIIIème siècles ont été réalisés par les artistes les plus prestigieux ( Watteau, Boucher, Oudry Servandoni...) à la demande des Bourbon, des Condé, des Princes de Savoie puis du Marquis de la Faye. Ce château permet d'évoquer une partie de l'histoire de France à travers des personnages illustres comme les Princes de Condé, de Savoie, Jean de La Fontaine ou le Cardinal de Richelieu et Mazarin sans oublier Olympe et ses "poudres" mystérieuses...Vous serez conquis par l'aile "Watteau" et ses fresques découvertes récemment, la chambre de Richelieu, les magnifiques "trompe l'œil" de Servandoni, les "petits appartements privés", et l'exceptionnel salon décoré par Oudry où une surprise vous attend...

 

Depuis le 24 février 1993, Madame Alain Pasté de Rochefort aidée de ses enfants (Alice et Aymeri) poursuit l'oeuvre de restauration malgré la disparition accidentelle de son mari . C'est dans un esprit de continuité que l'ensemble des travaux réalisés à Condé sont menés avec courage et détermination. Le Château de Condé reste habité toute l'année.

Informations tirées du site : château de Condé

 

Cette demeure étant privée, je n'ai pas eu le droit de photographier l'étage. Mais, je peux vous dire que c'est grandiose et que la visite en vaut vraiment la peine.

Vous ne verrez que quelques photos de l'extérieur, du parc et du rez-de-chaussée.

 

Un cadran solaire surmonte la porte d'entrée.

Escaliers d'honneur

 

Allée vers la sortie

 

 

La DHUYS longe la propriété.

La découverte des châteaux de la Loire était notre but. Nous n'avons pas été déçus.

J'ai ressorti quelques photos-souvenirs pour notre plaisir.

J'espère qu'il en sera de même pour vous !

Vous reconnaîtrez : LOCHES, VALENCAY, CHEVERNY, CHENONCEAU, CHAMBORD, BLOIS et AMBOISE.