• Me revoilà auprès d'une autre compétition motorisée. Pour celles qui sont un peu étonnées par rapport à mes clichés de fleurs, d'insectes en macro ou de jolis paysages, la douceur dans la nature environnante, ces compétitions typiquement masculines sont aussi pour moi une autre manière de bousculer le calme de la campagne et de faire monter en moi un peu d'adrénaline. C'est mon côté « garçon manqué », ayant toujours aimé les « jeux » plus masculins, genre billard français, pétanque, baby-foot, tir à la carabine dans les stands sur les foires que de bercer des poupons ou coiffer des barbies.

    Donc, pour en revenir à nos moutons, me voilà en ce jour de Pâques, le 12 avril dernier, partie à une dizaine de kms de chez moi dans l'Oise, à Thury-en-Valois, en plein bois, ayant pris le kangou du mari tellement il avait plu les jours précédents. Les ornières étaient nombreuses, à la fois sur le chemin d'accès et sur le circuit lui-même.

    A mon arrivée, ribambelles de voitures rangées dont celle de mon frère Jean-Luc, avec une Renault 5 numéro 22, celle de mon neveu par alliance Frédéric, une Peugeot 205 numéro 68 et celle d'un ami de nos amis, Gaylor avec le numéro 03.



    Des abris permettent aux participants et à leur famille et amis de s'asseoir et de se restaurer. Attente des courses sur les chaises pliantes et ensuite debout, main au front pour suivre les péripéties.

     

     

    Cette compétition a pour nom « Fol'car » mais aussi « Cross'car » ou même « Sprint'car ». Ce sont des voitures classées par puissance qui ne peuvent rouler sur route. Elles sont « bricolées » par leur propriétaire avec des pièces de récupération car, les machines sont mises à rude épreuve. Il faut des heures et des heures de mécanique pour avoir une voiture performante. Mon frère a toujours été passionné par les voitures de course. Il a toujours en sa possession une Renault 8 Gordini. Il est même devenu collectionneur de voitures anciennes.

    Il faut dire qu'ayant été élevés dans une ferme, c'est dès la fin de notre enfance que nous avons eu en main des voitures et des tracteurs. Je conduisais dans les champs à l'âge de 12 ans.

    D'ailleurs, il est à noter qu'une jeune femme participe aux courses. J'avais remarqué, en effet, une voiture qui sortait de l'ordinaire avec sa couleur rose. De plus, avec une petit lapin « BUNNY » sur la toiture.

     

     

    Elle partage sa voiture avec son mari à tour de rôle. Voici quelques clichés de cette voiture particulière.

     

    D'autres gros plans sur des écrits humoristiques

     

    ou publicitaires

     

    Dans sa caravane, la Directrice de courses annonce les numéros des participants tant que le circuit est remis en état et que les voitures se mettent en place sur la ligne de départ. Près de moi, pendant ce répit, des spectateurs, voyant mon matériel photos en bandoulière, tiennent à se faire photographier par la journaliste en herbe que je suis.

     

    Quelques clichés de la N° 03 de Gaylor

     



    Frédéric au volant de sa n° 68

     



    Voici d'autres clichés au moment où les courses battaient leur plein.

     



    Mon frère Jean-Luc quitte son stand pour la ligne de départ.

     

    Très bon démarrage, il se met à doubler ses concurrents.

     

    Il termine bien sa course.

     Plus tard, il repart pour un autre trajet ; tout se passe bien, et il double les autres au fur et à mesure.


     

     Mais d'un seul coup, la voiture qui le précède s'embourbe. Il doit faire une marche arrière et là, plus d'embrayage !!! On l'écarte sur le côté pour ne pas gêner la course. Il sort de sa voiture dépité. La course terminée, on le remorque jusqu'à son camion.

     

    Des membres de la famille et des amis donnent des coups de main pour monter la voiture sur le plateau.  Jean-Luc s'en retourne chez lui très déçu, puis reviendra plus tard avec le camion pour ramener la voiture de Frédéric après la remise des récompenses.

     

    Mais, il n'y a pas que lui qui a eu de la malchance. Les coureurs ne ménagent pas leurs machines et la mécanique lâche sur certaines voitures. Même en levant le capot, ça ne redémarre pas et il faut faire appel au remorquage.

     

    Précisons que ce n'est pas du stock'car et que les voitures ne doivent pas toucher les autres véhicules pour les faire basculer. C'est véritablement une course poursuite avec dépassements sans fautes.

     

    Les prochaines courses auront lieu le dimanche 24 mai prochain.
    Voici le site de Thury.

     

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  •  

    A Château-Thierry, sur l'esplanade de l'ancien château médiéval, pendant ce 4è festival du Grangousier, les 2 et 3 mai 2009, sur le salon de la cuisine historique, on  proposait des dégustations, des spectacles et animations ainsi que des reconstitutions historiques.

    La compagnie professionnelle Virges Armes accueillait de nombreux participants présentant des dégustations diverses et des présentations de techniques allant de la Préhistoire à nos jours.

    Du pâté et terrine de viandes froides en passant par le poisson et le riz cuisiné au sirop d'érable, le visiteur avait de quoi satisfaire sa curiosité gustative.

     

    SHAEF et Virges Armes « 1940-45 » étalaient des stands en souvenir des Forces Américaines avec cuisine de campagne (chili con carne),

     

    ordinaire et rations de combat (popote du G.I.), cuisine et Mess des Officiers Pilotes (sandwiches au beurre de cacahouètes), restauration à emporter (singe à la tomate), rationnement et restrictions (pain noir et vache maigre) ainsi que les véhicules de la 7è Division Blindée US des Collectionneurs de véhicules militaires du Sud de l'Aisne.

     

    La fameuse ration de combat des troupes aéroportées américaines appelée « corned-beef » cuisait au fond d'une grosse marmite tandis qu'à côté l'Association « Le Poilu de la Marne » près d'un bivouac des Héros de la Grande Guerre présentait la cuisine des tranchées avec dégustation de la soupe du Poilu.

     

    Partout, des figurants en costumes d'époque achetés ou fabriqués, s'affairaient derrière les étals, proposaient leurs plats ou discutaient avec les visiteurs.

     

    L'Equipe du Parc Archéologique des Temps Barbares de Marle (02) proposait de la soupe Mérovingienne (n° I) tandis que CREARCHEO faisait une démonstration de taille de silex de l'Âge de Pierre (n° II). A côté, taille d'outils en os (n° III) et un peu plus loin, le « Courtil des Simples » alignait toute une sélection de gelées, boissons et pâtisseries à base de plantes sauvages comestibles (n° IV).

     

    Marie-Aimée Barelle de l'Association « Les Mangeurs d'Histoire » propose des saveurs antiques avec ses spécialités romaines. La citation de Plaute affichée sur son stand annonce bien la couleur !

     

    Je me suis arrêtée au stand de l'Association Pavane, une échoppe de Pâtissiers Ambulants proposant de la pâtisserie traditionnelle du Moyen-Âge et là, je n'ai pu résister à déguster. On proposait à ce moment-là des rissolés sucrés dont on fait cuire la pâte dans une marmite remplie d'huile. Je ne me souviens plus des ingrédients mis en petite boule à l'intérieur de la pâte, mais je sais que c'était succulent .  Il faut préciser qu'avec le billet d'entrée, on recevait une petite assiette, une cuillère, une fourchette, une serviette et un petit verre pour permettre à chacun de pouvoir déguster les mets proposés selon ses désirs. J'ai pris en photo ce petit mets posé sur mon assiette.

     

    Mais, cela m'avait donné soif ; alors je me suis offert un bon thé au stand de l'Association Franc Algérienne tout en commandant des spécialités pâtissières que j'ai prises en photos à l'arrivée chez moi pour montrer aux connaisseurs.

     

     

     Des acteurs proposaient des animations de « Capes et d'Epées », notamment, la Compagnie Scaramouche et son théâtre burlesque au Temps des Mousquetaires.

     



    Puis, tout à coup, grâce à la Compagnie « Le Corbeau Blanc » et ses marionnettes et déambulations, voilà le grand Gargantua en personne, qui sommeillait dans un coin, qui se met à hurler, haranguant la foule et demandant à manger car il avait très faim. Accompagné de deux serviteurs, il trouve enfin une bonne âme en la personne d'un soldat qui va le satisfaire en lui portant au bout d'un long bâton des boules de pain pour soulager sa faim. Non rassasié, il repart plus loin au milieu des stands à la recherche d'autres victuailles.

     

    Quant à moi, il était temps de rentrer pensant aux succulents desserts que j'allais partager avec Daniel, le soir venu.

    Un bon cru que ce GRANGOUSIER 2009 !

     

    Bonne journée à tous !

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  • Nous revoilà à Plomion (02) en ce 1er mai 2009 sur le circuit Comtesse de motocross. Au moment des dédicaces, j'ai pu « voler » les jolis minois des vedettes de ces rencontres, à savoir celles du championnat de France Motocross Elite, du challenge Team Green et du Free Style.

    Quelques présentations de coureurs : David Vuillemin, du Moto Club des Plages, surnommé le « cobra », tête d'affiche, une des plus grandes stars françaises qui revient des USA comme vice-champion du championnat américain de supercross. Le voilà vainqueur à Plomion sur sa moto n° 12 en MX1 avec 70 points.



    Il devance Grégory Aranda du Moto Club Sommiérois également en MX1.



    En troisième position, Steven Frossart du Moto Club Angérien, en MX2, sur Kawasaki comme les deux précédents, en tant que Champion de France en titre.

     

    Arnaud Tonus, en quatrième position sur KTM en MX2 est loin d'avoir démérité, lui, qui a l'ambition de devenir le premier champion du monde helvétique.



    Je citerai également, Gautier Paulin 8è et Marvin Musquin 14è, deux pilotes chevronnés en MX2 qui font partie de cette nouvelle génération qui s'apprête à prendre la relève.

     

    Comment ne pas parler de Cyrille Coulon, en MX1, sur ses terres de Picardie qui n'a pas trouvé de team cette saison et qui, au guidon d'une Suzuki privée, a terminé 9è, malgré quelques embûches qui ont ralenti son élan. Il s'affrontait à un autre Picard, Thomas Allier, en MX2, en Husqvarna qui a terminé 13è.

     

     

    Pour terminer, les minois et gros plans des pirouettes de ces spécialistes du Free Style qui m'ont beaucoup impressionnée et que j'ai fortement applaudis.



     Voici les gros plans !







    Demain dimanche, après ces gros articles qui m'ont demandé beaucoup de temps de préparation, sans doute juste une image choisie pour vous pour vous aider à passer une bonne journée !

     

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  • J'avais amorcé le sujet hier. Voilà le FREE STYLE qui débarque en terre axonaise ! Une discipline qui prend de l'ampleur. En quoi consiste-t-elle ?

    S'élancer d'une trentaine de mètres

    environ vers un tremplin


    et s'envoyer en l'air à moto à des hauteurs de 9 à 11 m pour redescendre le plus loin possible (minimum de 20m) sur un monticule de terre.


    Le tout en faisant des pirouettes en l'air  en lâchant les mains ou les pieds, parfois les deux.


     Le clou de ces démonstrations étant d'arriver à réussir un saut périlleux appelé « BACKFLIP » qui consiste en un saut arrière retourné.



    Les organisateurs avaient fait appel, pour la circonstance, à trois spécialistes internationaux : José Moralès 2è au classement provisoire du championnat du monde, Daice Suzuki et le français Ludovic Guillou.

     

    J'ai photographié quelques-unes de leurs prouesses.

     

    Samedi, je vous en montrerai d'autres en plus gros plan. L'article sera accompagné des photos des héros de cette journée de MOTOCROSS lors des dédicaces.

     

    Demain, pour ne pas vous lasser ou pour garder les suspens, selon votre intérêt ou pas, quelques clichés d'un papillon rencontré lors de mes balades.

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  • Pour cette année 2009, le circuit Comtesse de Plomion a été choisi par La Fédération Française de Motocyclisme pour organiser le championnat de France Elite de motocross. Michel Leblanc, Président du Moto-Club de Marle et Plomion ne peut être que satisfait de cette marque de confiance. Cette année les meilleurs pilotes français ont été rassemblés en une seule catégorie, toutes cylindrées confondues, MX1 et MX2 . Le classement séparé continue toutefois d'exister. Ce championnat est une pépinière de jeunes talents et Jacques Bolle, Président de la FFM s'en félicite.

    Organisation exceptionnelle qui s'appuie sur le dévouement et la générosité de tous les bénévoles, juste récompense d'un professionnalisme de plus en plus reconnu. Raphaël Chevigné, Maire de Plomion  a su souligner cette passion qui les anime.

    Sous le haut patronage du Conseil Régional de Picardie et du Conseil Général de l'Aisne, cette manifestation donne une image dynamique et moderne de notre territoire.

    Cette manche axonaise est le passage obligé vers le championnat du monde. Chez les 250cc, 18 pilotes français occupent les 10 premières places mondiales.

    Gauttier Paulin et Marvin Musquin étaient présents aux côtés de Grégory Aranda et Cyrille Coulon sans oublier le vétéran David Vuillemain.

     

    C'est en solo que, dès 9h du matin, je suis allée sur ce circuit. Après un trajet en voiture d'une durée de 2 heures, me voilà rendue dans le Nord de l'Aisne, tout près de Vervins. Arrivée au guichet, une jeune dame attendant de payer sa place, m'a fait la gentillesse de me donner un billet à tarif réduit soit 17 euros au lieu de 20. Encore merci à elle !

     

    Puis, j'ai déambulé sur le circuit tout en visitant d'abord les carrés des mécaniciens où de belles mécaniques étaient exposées. Parmi d'autres, j'ai jeté un regard sur deux grandes écuries, à savoir KAWASAKI  qui organisait le challenge Team Green National en trois manches. Challenge destiné à faire courir de jeunes coureurs sur des circuits jusque là réservés aux élites.



    Puis aussi les motos KTM et leurs stands.

     

    Tout au long de la journée, je me suis postée à différents endroits stratégiques afin d'obtenir, si possible, de bons clichés.

    Le départ d'une course est toujours impressionnant. J'ai réussi à me faufiler au milieu des spectateurs pour « capter » ces instants.

     

    Puis, entre deux épreuves, on pouvait traverser les pistes et aller ailleurs. J'ai pris des sauts, des virages serrés, des dépassements, ....

     




    Là, une montée et une descente l'une derrière l'autre.

     

    Quelques positions

     

    Sur les photos qui suivent, j'ai zoomé et, alors que c'est sur deux parties différentes du circuit, on a l'impression que les motos vont se rencontrer. Complètement insolites comme clichés !

     



    Puis un piqué où l'on croirait que les spectateurs vont recevoir le motard sur leur dos.

     


    Un beau trio en pleine poursuite !


    Voilà pour aujourd'hui ! J'ai réussi aussi à cibler les coureurs qui donnaient des autographes et à les cadrer. Je vous donnerai les noms au passage, histoire de mettre un visage sur ces figures du motocross. Ce sera pour samedi avec quelques autres clichés plus pointus sur ces courses.

     

    Ne manquez surtout pas l'article de demain où j'ai pu photographier les exhibitions acrobatiques de ces électrons libres du motocross qui sautent à plus de 10m de haut pour un retour sur terre 20m plus loin minimum. C'est ce qu'on appelle le FREE STYLE.

     

    Et samedi, revue générale, avec les héros MOTOCROSS et FREEE STYLE, pris lors des dédicaces et gros plans sur les exhibitions FREEE STYLE.  

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  • En ce dimanche après-midi 15 mars, avant d'aller décrocher mes cadres à l'Office du Tourisme de La Ferté Milon, il fait beau mais frisquet. Je pars en escapade dans ma campagne environnante à la chasse photographique des églises du coin en vue d'un concours interne à notre association qui aura lieu en octobre.

    Sur le plateau entre Courchamps et Hautevesnes (02), à 10 kms de chez moi, j'aperçois au loin une voile de parapente. Je me dirige vers les lieux. Plusieurs voitures sont stationnées sur le bas-côté. Un attroupement sur un chemin entre deux champs et plein de sacs remplis de voilures. Au loin les éoliennes qui viennent d'être montées récemment. La brise est assez forte et l'indicateur de sens du vent est juste en parallèle avec le chemin.

     

    Plusieurs parapentistes se préparent. C'est tout un cérémonial d'attaches diverses où il n'est pas question d'emmêler toutes les cordes et ficelles. Plusieurs dizaines de kilos de harnais de toutes sortes sont nécessaires.

     

    Mais, me direz-vous, pas de dénivellation, les champs sont plats à perte de vue ?

     

    C'est un treuil situé au bout du chemin à plusieurs centaines de mètres qui va tirer le parapentiste et son harnachement vers les hauteurs.

    Sur la présentation ci-dessous, le quad arrive du fond du chemin avec le gros filin accroché à un treuil situé à plusieurs centaines de mètres au bout du chemin. A cette corde est attaché un mini parachute. Je l'ai entouré. Une fois en l'air et à une hauteur adéquate, le parapentiste décroche le filin qui retombe à terre tout doucement, la chute étant amortie par le mini parachute.

     

    Il est possible de faire des baptêmes d'essais ; c'est ce qu'on appelle monter en biplace. Là, j'ai photographié un tel décollage.

    Déjà le départ en courant

     

    puis les parapentistes commencent à s'élever,

     

    enfin, ils sont dans les airs. On voit bien le filin accroché puis, il descend seul.

     

    Quelques photos grand format pour le plaisir des yeux.

     





    Au moment du départ, l'un des dirigeants m'a donné les coordonnées de leur site internet et m'a proposé de faire un tour en biplace un jour. Comme c'est mon rêve de voler dans les airs et que je n'ai pas peur du vide, je vais peut-être me lancer (malgré les réticences de ma famille) pour un baptême et prendre des photos de là-haut en même temps. Si je passe à l'action, je vous montrerai mon exploit bien sûr.


    Ce club vient régulièrement sur ce plateau quand les conditions météo sont favorables. Je donne les coordonnées pour ceux et celles qui habitent le secteur. 

    Voici les coordonnées de ce club appelé « Pleineairaltitude ».

    http://plaineairaltitude.chez-alice.fr:80/

     

    Demain, l'intérieur de l'église
    Sainte Marie-Madeleine de Vendôme.

     

    Bon dimanche ensoleillé, je l'espère !

     

     

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  • Une réédition d'un article ancien que j'ai remis à jour 
    Connaissance avec ce couvent à l'écart faisant partie de mon village.


    CERFROID
    (commune de Brumetz (02) )
     

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    CERFROID, havre de paix au milieu de la verdure, sur notre commune de Brumetz (02) dans le canton de Neuilly-Saint-Front, est le berceau de l’ORDRE DES TRINITAIRES.
     

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    « L’ordre des Trinitaires » fut fondé en 1193 par Saint Jean de Matha et par Saint Félix de Valois en vue du rachat des captifs. Au XIIè siècle et durant tout le Moyen-Âge, il s’agissait des chrétiens prisonniers des musulmans au cours des Croisades ou des razzias dans le Sud de la France. A la Révolution, les Pères ont dû quitter les lieux qui sont restés abandonnés jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale à l’exception d’unecourte présence de 1862 à 1885. C’est en 1943 que l’Abbé Delgrange, curé du secteur (qui m'a d'ailleurs baptisée et mariée), a entrepris des démarches pour que les Sœurs Trinitaires puissent reprendre le domaine. Le retour des Pères Trinitaires dans les murs de Cerfroid date d’octobre 1986.
     
    Pendant des siècles, le ministre général de tout l’Ordre des Trinitaires y résida. C’était le lieu, où tous les ans, on célébrait le chapitre général de l’Ordre. A cette occasion, participaient tous les représentants des pays où se trouvaient des maisons de Pères Trinitaires. En 1993, pour le huitième centenaire, lors de la messe télévisée dominicale, des participants venus du Portugal, d’Espagne, de France, d’Italie, d’Autriche, de Pologne, d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique, (pour l’Europe), du Canada, des Etats-Unis, de Colombie, Pérou, Guatemala, Mexique, Chili, Bolivie, (pour l’Amérique), du Congo, de Madagascar, (pour l’Afrique), d’Inde, (pour l’Asie), se sont réunis à Cerfroid.
     
    Les Trinitaires, dont des religieuses de la Congrégation de Valence qui ont leur maison principale à Lyon, sont sous l’autorité du Père général des Trinitaires qui réside à Rome. Des laïcs accueillent les visiteurs ou les retraitants. La communauté vit principalement de dons et de l’accueil des visiteurs. Une trentaine peut être reçue en pension complète pour une semaine au plus, en vue d’une retraite dans le silence ou d’une recollection à base d’échanges. Chaque retraitant peut participer aux activités de la maison. « On n’est pas une hôtellerie, plutôt une famille » précisait, il y a quelques temps Sœur Jean-Gabriel (ancienne prof de maths), responsable avec le frère Denis de la maison. Depuis le 4 octobre dernier, elle a quitté Cerfroid et passé sa charge de Supérieure à Soeur Marie-Hortensia le 4 octobre dernier. Jeanne-Françoise accueille, dans la Bergerie , les « cabossés de la vie » (drogués, anciens détenus, prostituées, SDF, …).
    Liens:   http://www.sites.google.com/site/labergeriebethesda/
    ou  
    http://labergeriebethesda.blogspot.com/  

    La « Maison de la Trinité » est à la fois un lieu de pèlerinage, de recueillement, de catéchèse, d’aide aux personnes âgées, de liturgie et de formation de jeunes religieux trinitaires.

     
    Exemple d’une mission d’un père trinitaire :
    Pendant quatre ans, le Père Nicolas (j'ai eu le plaisir de pouvoir le contacter par mail), a poursuivi une mission en Egypte à la suite du Père Aldodans à la Communauté du Caire et au Centre de réfugiés soudanais. Là, il était face à 450 familles qu’il aide dans leur vie quotidienne ; celles-ci venant se confier. Au centre, l’école qui compte 550 élèves n’a pas assez de salles de classe. Alors entre 17h et 18h, les enfants cèdent la place à leurs parents pour la formation des adultes. Ils étudient essentiellement l’anglais sauf ceux qui sont susceptibles d’émigrer au Canada qui apprennent le français. Les visites chez les personnes relevant d’une grande misère se font dans des squats et des bidonvilles. Le Père Nicolas se demande ce que vont devenir ces gens qui sont arrivés comme réfugiés, politiques, ou pour fuir la guerre, beaucoup comme réfugiés économiques. Depuis que l’ONU leur a retiré le statut de réfugiés, ils perdent toutes les aides qui les soutenaient et sont clochardisés. Seuls les plus « occidentalisés » peuvent espérer émigrer. Si c’est le choix du retour au Soudan, ils y rencontreront une situation économique très faible et « il faut rentrer avec un pécule conséquent et nantis de cadeaux pour tous les membres de la famille restés au pays ». Le Père Nicolas essaie de faire un lien entre  les diverses communautés religieuses sur place au Soudan pour envisager des retours groupés des familles du centre. En plus de sa vocation pastorale, le Père Nicolas a dû apprendre la langue arabe ; un apprentissage long, difficile et très ardu. Il croule sous le travail et ses journées ne sont pas assez longues, confie-t-il.
    Il a rejoint maintenant la Maison de Faucon aux côtés du frère Jean-Marc Carbonell, ministre de la Maison.
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    DEUX PAVILLONS D’ENTREE : Ils ont servi, autrefois, comme maison de l’aumônier et du jardinier. Actuellement, depuis 1986, ils servent surtout comme maisons de noviciat.

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    BÂTIMENT PRINCIPAL : Reconstruit à la fin du XIXè siècle, en 1887, par le père Calixte de la Providence qui reprit la propriété, il a été totalement rénové. Une vingtaine de chambres confortables, une salle à manger spacieuse et une cuisine fonctionnelle.

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    BÂTIMENT D’ENTREE DE L’AILE GAUCHE : Construit en 1950, il a abrité une école ménagère avec dortoirs et réfectoire. Ce centre d’études fut dirigé par les Religieuses pendant une vingtaine d’années. Bon nombre de personnes du secteur s’en souviennent encore et y font référence.
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    BERGERIE : Ce lieu d’accueil a été créé pour aider les personnes qui viennent de situations déshumanisantes( drogue, prostitution, prison, tendances suicidaires,…). Accueillis par Soeur Jeanne-Françoise, c'est un temps de détente et de réflexion pour les pensionnaires qui peuvent (s’ils le souhaitent) cuire leur pain, jardiner, pêcher, …) DSC-8335-rec.jpg
    CHAPELLE EN PLEIN AIR : construction inachevée d’une église par le père Calixte de la Providence au XIXè siècle sur le lieu de la primitive église de Cerfroid détruite sous Napoléon Ier.
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    SALLE CAPITULAIRE : En travaux depuis juin 1997, la restauration a été ralentie, faute de moyens. C’était la salle où se réunissait le chapiteau général de l’Ordre pour le rachat des esclaves.
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    CRYPTES : du XIIè siècle, totalement nettoyées et assainies, qui suintent d’eau de partout, de la source venue en amont au Nord et traversant Cerfroid.
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    VITRAIL : Chef d’œuvre réalisé, en deux mois, par Didier QUENTIN, maître verrier à Brasles (02). Il a été réalisé en verre antique soufflé à la bouche (comme au Moyen-Âge) et décoré de peintures diluées dans du vinaigre et cuites au four à 600°. L’original du vitrail de Cerfroid se trouve sur une mosaïque du XIIIè en l’église Santo Tommaso in Formis de Rome. Ce vitrail représente la vision de Saint Jean de Matha (le Christ rédempteur entre deux esclaves).
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    SOURCE DE LA TRINITE : Appelée aussi « Source de l’Apparition ». C’est en ce lieu, selon la tradition, que Jean de Matha et Félix de Valois, ermites vivant dans les environs, auraient vu un cerf blanc portant une croix rouge et bleue entre ses bois, signifiant la présence de Dieu en ces lieux. Cette croix est devenue le symbole des Trinitaires.
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    STATUE AU PIED DE LA SOURCE : celle de Saint Jean de Matha, réalisée par un jeune sculpteur français. D’origine provençale, Jean de Matha, avait rejoint à pied depuis Paris, les ermites qui vivaient au fond de la forêt des environs.
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    STATUE DE SAINT JOSEPH : Erigée au milieu du parc, cette statue rappelle qu’au début de XXè siècle, les prêtres de Château-Thierry, avaient installé ici une colonie de vacances sous le patronage de Saint Joseph. On y a retrouvé une petite plaque avec l’inscription latine « Ite ad Joseph », ce qui signifie « Allez à Joseph ».
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    BEFFROI : Charpente construite par les scouts unitaires de Château-Thierry et le mécanisme de la cloche par Gilles FOSSIER. La cloche a été ramenée d’un couvent de l’Isère fermé en 1993. Fondue à Lyon en 1837, décorée d’une croix fleurie et d’une Vierge à l’Enfant, elle a un diamètre de 510 mm, un poids de 74,7 kg. Sa note approximative le « fa », sonnerie en rétrograde.
    Sur cette photo, elle est actionnée par une pensionnaire pour le repas de midi.
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    NOTRE DAME DU BON REMEDE : tableau fixé dans la chapelle intérieure. On la voit entourée de Saint Jean de Matha et de Saint Félix de Valois venant au secours des Prisonniers.

    PELERINAGE : Il a lieu tous les ans. La foule des pèlerins y vient pour un long recueillement. On célèbre ainsi l’apparition de la Vierge Marie à Saint Félix de Valois, compagnon de Jean de Matha, apparition qui eut lieu dans la nuit du 7 au 8 septembre, à Cerfroid, en l’an 1212. 

    Rappelons que CERFROID se trouve sur la route départementale D9 qui va de Château-Thierry (02) à Mareuil-sur-Ourcq (60) entre les villages de BRUMETZ et Montigny-l’Allier.
    Cette année, le pèlerinage se situe ce samedi 8 septembre à 20h et une messe sera célébrée par l'Evêque du diocèse de Soissons.

    Cette semaine, Vendôme sera mis à l'honneur.
    Si ça vous dit de suivre le guide!
     

     

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