• Après La Bresse hier, nous voici auprès de ce lac si connu. J'avais de vagues souvenirs du lac de Gérardmer pour y être venue par train avec ma classe au début des années 80 et mon mari ne connaissait pas du tout. Alors, en étant si près, pas question de louper l'occasion d'aller le voir. Nous voilà auprès du ponton de l'embarcadère.

     

    L'immensité du lac qui nous ouvre ses bras est impressionnante.

     

    « ça te dit Monique de faire un tour de bateau sur le lac ? » me demande mon frère. « Mais bien sûr, je suis partante. » Le temps que le responsable vérifie l'embarcation et hop, voilà mon frère et ma belle sœur qui grimpent dedans.

    C'est mon frère qui passe aux commandes. Facile avec un moteur électrique : 2 marches avant et une marche arrière.

     

    On a le lac pour nous tout seuls ; pas d'affluence en cette fin de septembre. Un peu de soleil, un panachage de nuages et surtout un fond d'air bien frais.

    La surface de l'eau brille et de légers remous s'amorcent derrière notre sillage. C'est le top du top ; pas un bruit et la nature dans toute sa splendeur à notre portée.

     

    Tout en se laissant glisser sur une surface légèrement argentée, on admire la cime des sapins, le ciel bleu pommelé de doux nuages cotonneux tout en s'apercevant que certains arbres commencent à se parer de tons jaunâtres.

     

    Quelques beaux chalets et hôtels restaurants comme le Lido se situent à l'autre bout du lac.

     

    On aperçoit bien la forme des ballons des Vosges et les chalets éparpillés tout autour du lac.

     

    Perspective de la distance parcourue : au fond, on voit la ville de Gérardmer et son port.

     

    Après avoir virer à l'autre bout, tout doucement, on va se rapprocher de l'embarcadère et croiser un bateau de plaisance et ses passagers du troisième âge.

     

    L'arrivée est toute proche.

     

    Demain, place de l'église de Gérardmer.

     

    Pour ceux et celles qui me suivent depuis longtemps, vous savez que je viens d'aller à Montier en Der (52) pour les Festival photographique 2012. Dès que j'ai le temps, je programme des photos du Lac du Der, mais je m'occupe de la maison de mes parents que je mets en vente. Nettoyage intérieur, pour l'instant.

    Patience, patience !

     

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  • En attendant quelques clichés des grues cendrées du Lac du Der et du Festival International de la photo animalière et de nature à Montier en Der (52), retour sur une escapade faite en compagnie de mon frère et de ma belle soeur.

     

    Nous sommes allés plus exactement en Hautes Vosges, à La Bresse, la plus grande station de sports d'hiver du massif des Vosges de ce département.

    Mon frère et ma belle sœur nous accueillaient dans leur chalet. Ils y vont régulièrement dès que les travaux des champs, ici, au village, laissent un peu de répit.

     

    La Bresse est une petite ville de montagne de 5000 habitants qui s'étend sur une dizaine de kilomètres en longueur dans la vallée et les flans des monts avoisinants.

     

    Elle s'impose comme un secteur privilégié pour toutes les activités de plein air comme des périples à pied et à VTT. Il existe près de 300 km de sentiers pédestres balisés, un complexe piscine-loisirs, un parc aventure, un site de luge d'été, des écoles de parapente, de sports mécaniques, etc. En période hivernale, 3 domaines de ski alpin, un vaste domaine nordique et une patinoire de près de 600 m² de glace naturelle accueillent les touristes.

     

    Son point culminant est le Hohneck à 1366 m d'altitude et le plus bas est à 580 m, à la sortie de la Moselotte.

    Face à l'hôtel de ville,

     

     dans la vallée de la Vologne, cours d'eau si malheureusement connu par l'affaire du Petit Grégory Villemin, la rivière Moselotte traverse la ville.

     

    Petite rectification que j'apporte grâce à Nathalie qui y a vécu toute son enfance: ce cours d'eau s'appelle "La Moselotte" et non "La Vologne".

    Sur ses bords, de nombreuses sculptures : en voici deux. L'une représente une main

     

    et l'autre « La voile du Partage » de Yann-Loü Lara datant de 2005 acquise à l'occasion du célèbre Festival de Sculptures Camille Claudel qui a lieu tous les ans à La Bresse.
    Une dernière vue sur l'église Saint Laurent qui possède encore son cimetière au pied de ses murs. En prenant la route à flan de côteaux, on domine tout l'ensemble.
     

     

    Départ tout en douceur aujourd'hui, et si vous voulez me suivre plus avant, demain, ce sera notre traversée du Lac de Gérardmer en bateau à moteur électrique.

     

     

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  • Tout s'est bien passé au Lac du Der à la rencontre des grues cendrées.

    Pas encore eu le temps de classer mes clichés !

    Pour me faire pardonner du manque de parutions nouvelles, retour sur une sortie à voir ou à revoir.

    C'était en ce lundi 23 juin 2008, lors de ma sortie parisienne avec mon amie Odile?

    Le temps estival était propice à des balades sur la Seine.


    Les bateaux-mouches affichaient complets.

    Les vedettes du Pont Neuf étaient prises d'assaut.

    C'était des allers-retours sous les ponts à n'en plus finir.


    Même les péniches se frayaient un chemin au milieu des visiteurs embarqués.

    Nous étions en 2008.

    J'espère que cet article vous a plu !

     

     

    A + selon mes envies de retour vers d'autres escapades !

     

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  • Comme promis, continuons notre parcours si plaisant dans la commune de Sainte Eulalie d'Olt située en bordure du Lot. Le Lot est une rivière, qui est soumise à un régime pluvial océanique mais dont le cours amont est également touché par des crues de type cévenol. Les crues importantes du Lot sont celles de novembre 1705, septembre 1875, octobre 1920, mars 1927, décembre 1973, octobre 1976, novembre 1994 et tout récemment décembre 2003. le bourg est également traversé par le ruisseau de Coutelle.


    Ci-dessous, vous verrez que ses eaux traversent la chaussée en passant sous un pont,

     

     longent parfois la route,

     

     même jusqu'à toucher le bord de la voie. C'est surprenant, on peut entrer dans l'eau en marchant ; aucun parapet ne protège la descente.

     
    Eglise de Sainte-Eulalie-d'Olt. Cette église reconstruite au XIe siècle et fortifiée au XIIe siècle est un chef d'oeuvre de l'art roman par son chevet. Célèbre pour ses reliques, elle abrite deux épines de la couronne du Christ conservées dans un reliquaire classé en bois doré qui représente l'Ecce Homo. Ces deux reliques sont à l'origine de la Procession de la Sainte Epine qui a lieu, chaque année, le deuxième dimanche de Juillet à Sainte Eulalie d'Olt.



    Le Château des Curières de Castelnau
    fut construit au XVe siècle sur les vestiges des grandes écuries de l'ancien château médiéval. Le château médiéval, bâtit par l'évêque de Rodez, était avant tout un ouvrage lié à la défense du territoire. A l'origine de l'existence de Sainte Eulalie d'Olt, il couvrait la majeure partie du bourg actuel et s'étendait jusqu'au Lot. Ce village était probablement un Oppidum, c'est-à-dire un verrou militaire défendu par une place forte.

    Mais aujourd'hui, il n'en reste rien. Seul le château des Curières de Castelnau datant du XVème siècle, construit sur l'emplacement des grandes écuries de l'ancien château, en est le vestige. Le château des Curières de Castelnau est privé et, actuellement, il n'est pas ouvert à la visite.


    L'Hôtel Renaissance,
    construit au XVIe siècle, abrite un escalier à vis desservant les trois étages dissimulés dans sa tour d'angle. Il est de même style que le château de Curières, se composant de quelques fenêtres à bords chanfreinés. Sa porte d'entrée ornée de clous ciselés nous cache mystérieusement les somptuosités de l'intérieur.
    Construit vers 1562 par un notaire de Sainte Eulalie d'Olt, il fut restauré en 1968 par M. BOUBAL, également propriétaire du Café de Flore à Paris.


    Le moulin de Ste Eulalie ou moulin d'Alexandre
    autrefois nommé Lou Mouli Del Raynal, se trouve au centre du bourg et est sans doute le plus ancien moulin de la Serre. Son ancien propriétaire, M. Calmels, y fabriquait une farine de qualité et de l'huile de noix jusqu'en 1950. Ce moulin a été restauré par son actuel propriétaire, M. Alexandre, dès 1980 et porte le nom du moulin d'Alexandre. Ce restaurateur amoureux de la région a redonné vie au moulin en nettoyant les canaux, en refaisant les mécanismes ainsi que sa roue verticale, la seule existante en Aveyron.

    Cette roue hydraulique de trois mètres quatre-vingts de diamètre est constituée de trois sortes de bois (le chêne pour les rayons, l'aulne pour les aubes et l'orme pour les flasques) et continue à rythmer la vie du village fleuri.

    Nous terminerons par une photo de la Mairie,


    d'une maison à colombages bien fleurie. Toutefois, nous n'étions que le 17 mai 2008 et ce n'était que le début du fleurissement


    et d'une ruelle qui a gardé son caractère médiéval.


    J'espère vous avoir charmé avec ce joli petit village !

     

     


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  • Encore un endroit où nous avons aimé flâner.

    Dans ce magnifique département de l'Aveyron, si c'est un village que j'ai aimé particulièrement, c'est bien celui d'Eulalie d'Olt niché dans un écrin de verdure, au bord du Lot, au pied des Monts d'Aubrac.

    Nous avons pique-niqué sur une aire de repos à côté de l'Office du tourisme non loin d'un atelier d'artiste juste avant de visiter cette petite cité médiévale. Quelques jours plus tard, nous sommes même revenus dîner dans un restaurant tellement le site nous plaisait.

    Je crois que je vais écrire au moins deux articles sur cet endroit tellement les maisons sont superbes. Ci-dessous un petit historique du lieu.


    Situé sur les rives du Lot, Sainte-Eulalie-d'Olt est l'un des plus beaux villages de France.
    C'est au Moyen Âge que naquit Sainte Eulalie d'Olt. Les remparts rehaussés de tours qui l'abritent valent alors à cette petite cité le nom de Castrum.

     
    Malgré de nombreux changements au cours des siècles, son bourg, organisé en arcs de cercles successifs autour de sa place centrale, lui a permis de conserver son authenticité.


    Autrefois, ces maisons aux toits de lauze, édifiées sur deux ou trois étages, recouvertes de crépi, cachaient un formidable trésor.


    En effet, celles-ci étaient construites en galets du Lot avec ou sans colombage (bois). Par amour et passion de leur village, les Encaulats (nom donné aux habitants de Sainte Eulalie d'Olt qui signifie « mangeurs de choux ») se sont mis à restaurer leurs bâtisses, faisant réapparaître les façades à colombage.


    Pour embellir encore le bourg, tous les ans, ils fleurissent les maisons. Sainte Eulalie d'Olt a été plusieurs fois primée dans sa catégorie au concours des « Villes et Villages Fleuris » et ce, depuis 1986.


    C'est en déambulant dans les rues et ruelles étroites et sinueuses, parfois encore pavées en galets du Lot, que vous découvrirez l'âme du village...La beauté du lieu et l'aspect médiéval qui, vu de loin, caractérisent le village dominé par la haute silhouette du château du XVè siècle., attirent le visiteur.


    J'espère que cette première approche vous a plu ! Poursuite de la visite demain, ..., si vous voulez bien continuer de m'accompagner !

     

     

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  • C'était un endroit que nous ne voulions surtout pas rater.

    CONQUES est une étape incontournable en Aveyron.

     

       Situé sur la route de Saint Jacques de Compostelle:

       Aujourd'hui, présentation du village et du cloître.

     

    300 habitants, un cadre naturel préservé, une histoire passionnante, Grand site de France, Conques fait partie des plus beaux villages de France.

     

    Etape importante sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (GR65),

     

    le village est une référence internationale en matière d'architecture romane et d'orfèvrerie médiévale.

     

    Dans cette région septentrionale de la vieille province du Rouergue, devenue département de l'Aveyron , les vieilles maisons s'enchâssent dans le site admirable de la "conque" (du latin concha : coquille) qu'avait choisi un ermite pour se retirer du monde, au VIIème siècle.

     

    Tassées autour de l'abbatiale sainte Foy, à mi-pente sur le versant ensoleillé, les maisons disposées en espalier tournent leurs façades principales vers le midi.

     

     Le schiste règne ici en maître et fournit non seulement la pierre à bâtir mais aussi le pavé des rues

     

    et les lauzes des toits.

     

    Il cède la place à la pierre de taille et au grès rose ou gris, plus rarement au granite, pour les encadrements des portes et des fenêtres.

     

    Le cloître élevé par Bégon III en contrebas du transept sud, l'un des plus beaux sans doute de la France méridionale, disparut en grande partie, faute d'entretien, au début du XIXème siècle; et ses matériaux servirent de carrière aux habitants du village. Prosper Mérimée arriva quelques années trop tard pour le sauver.


    Seules furent épargnées, à l'est, deux petites arcades ouvrant sur l'ancienne salle capitulaire et, à l'opposé, les six baies géminées qui mettaient en communication la galerie occidentale du cloître et le réfectoire des moines.

     

    L'emplacement de la dernière est occupé par le bâtiment moderne qui abrite le Trésor que nous avons visité mais sans avoir le droit de photographier.

     

    En contournant l'Abbatiale, une descente mène à une grande bâtisse rouge, centre d'hébergement des Hôtes et Pèlerins qui parcourent la route de Saint Jacques de Compostelle. Toute la journée, ils n'ont pas arrêté d'affluer, bâton à la main et sac à dos.

     

     

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  • Charmés par le village, nous n'avons pas été déçus non plus par la visite du château.Nous allons donc continuer notre visite de Belcastel (12) en Aveyron, dans cette autre belle région nommée Rouergue.

    Au Sud de Rodez en direction d'Albi, cette magnifique forteresse de BELCASTEL, bâtie voici 1000 ans à même la roche, surplombe l'Aveyron. Ses fondations remonteraient au IXè siècle
    . Perchée sur un éperon rocheux, le château enserre en ses remparts une chapelle préromane du XIème siècle.

     

    Jusqu'en 1967, le château de Belcastel (1912-1986) n'était encore qu'une ruine éboulée et embroussaillée.

    Grâce à l'architecte et éditeur de livres d'art Fernand POUILLON qui, en dix ans, entre l'achat des ruines en 1974 et la fin des gros travaux en 1982, a réussi le pari insensé de redonner naissance à l'ancienne forteresse des Saunhac de Belcastel, nous pouvons le visiter et en admirer toute sa beauté.

    Très bien restauré, il est ceinturé par cinq grosses tours rondes, deux tourelles flanquent la porte. Le donjon de forme carrée est isolé au centre de l'ensemble. 
     

     










     

     

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