Le Hâble d'Ault, un havre de paix

En ce jeudi 25 avril, j’avais réservé une sortie au Hâble d’Ault dans le cadre des animations du Festival de l’Oiseau et de la Nature en Baie de Somme. Celle-ci durait de 9h30 à 12h avec un RDV devant le casino de Cayeux sur Mer où je fus la première arrivée vite rejointe par un couple de Belges en Audi se garant à côté de moi.

 

Un peu plus loin, je vis le fourgon de notre accompagnatrice et animatrice, Estelle Somont.

 

Départ en voiture sur le chemin caillouteux jusque dans la Réserve d’Avifaune au Sud de la Baie de Somme. Nous étions une quinzaine à avoir choisi de parcourir ce havre de paix :

un terrain de 150 ha qui appartient à l’Office National de la Chasse, au Conservatoire du Littoral et aux communes de Cayeux sur Mer et Woignarue.

 

Première vue générale sur le Hâble d’Ault qui constituait, au Moyen-Âge, le plus grand centre de pêche du Nord de la France.

Jusqu’en 1766, c’était un vaste chenal qui communiquait avec la mer par un chenal accessible aux bateaux. Ensuite, il y eut la construction de la digue du grand Barrement avec aménagement de terres agricoles, de réserves pour la chasse. L’exploitation de galets, encore aujourd’hui, contribue à modeler le paysage des bas-champs.

 

Gravières,

 

roselières avec huttes,

 

prairies humides,

 

cordons de galets,

 

plans d’eau douce ou saumâtre sont autant de milieux naturels rencontrés.

 

Les ornithologues sont nombreux à arpenter ces lieux. La réserve d’avifaune créée en 1982 offre une grande variété d’espèces d’oiseaux :

270 espèces ont été observées au Hâble d’Ault sur les 330 répertoriées sur le littoral picard.

Les zones de galets, rares en Europe, sont exceptionnelles en France.

 

Nous avons pu observer oiseaux au sol, dans les taillis et en vol.

 

 

Je vous les montrerai, à l’occasion, au fil de mes prochains articles. Le Gravelot, notamment, un oiseau protégé au plan national.

 

 

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