• Charlie Chaplin
     
     
    Qui ne connaît pas cet acteur, réalisateur, producteur et scénariste burlesque britannique qui sait amuser ses spectateurs par son jeu de mime et de clownerie !
     Ce fut l’une des personnes les plus créatives dans le cinéma muet.
     
    Son personnage « CHARLOT » est un "sans domicile fixe" qui a des manières raffinées et dignes 
    d’un gentleman coiffé d’un chapeau melon, 

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    vêtu d’une veste étriquée ainsi que d’un pantalon tombant et portant une canne souple de bambou. 
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    Toutefois, c’est un « vagabond » asocial, obstiné et sentimental.
     
    En 1923. Charlie Chaplin est enfin devenu un cinéaste indépendant.
     
    LA RUEE VERS L’OR
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    "La Ruée Vers l'Or" fut tournée en 1925 en studio en noir et blanc et nécessita des moyens colossaux.
     
    L'on passe rapidement et sans transition de la tristesse à la joie, du rire aux larmes, et inversement. Ce clown de Chaplin, court de partout, saute dans tous les sens, tombe de haut et multiplie avec son seul visage les expressions de joie, de peine, d'incompréhension ou de peur. On est emporté par son talent d’interprétation.
     
    Résumé du film
     
    À la fin du siècle dernier, Charlot tente sa chance parmi les chercheurs d’or qui envahissent l’Alaska ; là, il affronte une nature hostile, un monde de brutes avides et sans scrupules. Dans une cabane perdue au milieu des neiges, il partage son infortune avec deux compagnons des moins recommandables : un dangereux bandit, Black Larsen (Tom Murray), et un brave géant, Big Jim McKay (Mark Swain), que la faim pousse toutefois aux pires extrémités.
    Les péripéties les plus incroyables, voire héroïques, contraignent Charlot à manger ses godillots et à en savourer les lacets comme des spaghettis, à empêcher la cabane de tomber dans le vide, à tuer un ours, à sauver Big Jim, à évincer Larsen et enfin à tomber amoureux de Georgia (Georgia Hale) sans comprendre qu’elle lui préfère le beau Jack (Malcolm Waite). Heureusement Big Jim a fini par trouver un filon et partage avec Charlot qui séduit enfin Georgia.
     
    Rompant avec les espaces urbains qui constituaient le cadre de ses premières mises en scène, Chaplin investit avec son deuxième long métrage les contrées glaciales du Grand Nord et pousse à l’extrême les thèmes qui habitent toute son œuvre : la misère, la solitude, la lutte pour survivre dans un monde profondément cruel.
     
    Mais cette « comédie » atteint d’emblée une grandeur tragique rarement égalée. Sommet de poésie dramatique, 
    le film provoque le rire par ses épisodes comiques d’anthologie
     
     (le repas du godillot avec ses lacets / spaghettis et ses clous / os,
    (cliquer ci-dessous)
     
     la danse des petits pains)
    (cliquer ci-dessous)
     
    qui vient soulager l’angoisse ressentie devant l’horreur de la condition des laissés-pour-compte.
     
     
    A l’occasion des trente ans de la disparition de Charlie Chaplin en 1977, la Ligue de l’Enseignement et notamment Nadia MEFLAH a invité des élèves de CE1 et des collégiens à regarder, entre autres, le film remastorisé « LA RUEE VERS L’OR ». C’est selon elle une formidable occasion de faire connaître le NOIR ET BLANC et le cinéma muet.
    Les enfants ont très apprécié et beaucoup ri à en croire le reportage que je viens de voir sur TF1 13h.
     
    Plusieurs de ses films sont sortis en DVD. Je pense que ce film là, en particulier, pourrait très bien faire partie de la filmothèque de chaque famille.
     
      A l'occasion des Fêtes de fin d'année, j'ai acheté le coffret édité chez MK2 comprenant "Le Kid", "Le cirque" et "La Ruée vers l'or" que je vous recommande.
     
     
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