• Un édifice tout à fait remarquable à la façade imposante.

    Commencée au XIIIème siècle, la cathédrale de Rodez a été bâtie en grès rouge, pierre fragile qui nécessite un entretien constant. 


    Il fallut trois siècles pour achever ce majestueux monument car l'effondrement du clocher de la cathédrale romane en 1276 entraîna une totale reconstruction de celle-ci qui durera plus de trois siècles. Et pourtant l'ensemble est d'une remarquable unité... Les plans conçus par l'architecte Jean Deschamps seront suivis jusqu'à l'achèvement des travaux. 

    On est surpris par les proportions de l'édifice qui semble surdimensionné par rapport à la taille de la ville.

    Son clocher, gothique flamboyant, de 87 mètres de haut,  est surmonté d'une Vierge.  Après l'incendie du clocher en 1510, sa reconstruction telle qu'elle existe aujourd'hui, fut entreprise et les travaux furent achevés en quinze années de 1510 à 1526 et ce malgré la peste qui ravageait la ville. L'achèvement du clocher et de la cathédrale intervinrent vers 1531.

    Tout en dentelle de grès rose, il est considéré comme l'un des plus beaux de France. 
     
    On notera également l'aspect défensif, quasi militaire de la cathédrale : au XVIème, elle se trouve intégrée au système défensif de la ville, adossée au rempart.

    Elle a été conçue de manière à accueillir une population en danger, et à pouvoir se défendre avec notamment un toit plat sur lequel une garnison pouvait prendre place, ainsi que des artisans en cas de sièges.  
    Front ouest de la cathédrale de Rodez dominant la place d'Armes


    Cette façade occidentale témoigne de sa vocation défensive : elle est flanquée de deux tours massives qui étaient incorporées aux remparts.

    Un frontispice classique est placé au faîte de la façade au milieu du XVIè siècle.


    Le clocher, surmonté d'une lanterne ajourée portant une statue de la Vierge, entourée de quatre anges thuriféraires, présente une exubérance ornementale flamboyante qui se retrouve dans la sculpture des portails du transept.





    Photos prises lors de notre séjour en Aveyron au mois de mai 2008 

     

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  • Le PAYS d'OLT dans la vallée du Lot possède cette merveille naturelle qu'est Bozouls, célèbre pour son trou. Un cirque naturel de 400m de diamètre et de plus de 100m de profondeur. En forme de fer à cheval,
    c'est durant des millénaires qu'il a été creusé dans les calcaires secondaires du Causse Comtal.

    Au fond de ce canyon, coule un petit torrent, le Dourdou, parfois calme parfois intrépide selon les précipitations.

     

    Ce site est situé en Pays d'Olt (vallée du Lot) là, où nous avions séjourné en chambre d'hôtes à la ferme lors de notre escapade en Aveyron en 2008. C'est au bout de la place de la mairie que l'on découvre ce site grandiose. Voilà les clichés que j'ai pu prendre.

    De droite vers la gauche:







    Puis en s'approchant en zoomant.



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  • J'aurais tendance à dire: "Il ne suffit pas de regarder, encore faut-il voir !"

    Voici quelques regards plus insolites découverts lors de ma visite dans ces magnifiques jardins. Voir mon article d'hier.

     

    "Ouf ! Un peu de repos" doit se dire ce jardinier de verdure accoudé sur ses outils.


    Un morceau de chêne du parc abattu en février 2008. Il était vieux de 400 ans.


    Assis au bord de l'eau.


    Toute hérissée de piquants cette longue chenille verte!


    Toilette à l'abri des regards !


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  • Un petit retour pour vous faire connaître encore mieux cet endroit privilégié du Sud de l'Aisne qui peut aussi se visiter à d'autres moments que ces journées spéciales. Voir le site ICI pour les jours et horaires d'ouverture.

    J'y suis allée plusieurs fois et à chaque fois, ce fut un enchantement.

     

    Compte-rendu de l'un de mes rendez-vous qu'il ne fallait pas manquer.

    Les Journées « Antiquités et Ornements de jardins » se tenaient dans les Jardins de Viels-Maisons dans les Sud de l'Aisne ces 6 et 7 juin 2009.  Déjà la 10ème édition.

     

    Tout d'abord, les nombreux visiteurs se promènent dans les allées.

     

    Puis, les amoureux des belles plantes et fleurs ont tout été accueillis par Bertrande de Ladoucette qui a fait un bref historique des lieux. De l'ancien château, il ne reste que les douves et les bases d'une tour. C'est l'ancien potager qui  a été transformé en plusieurs petits jardins jouxtant un immense parc aux arbres centenaires.

     Prenant place sur le cadran solaire analemmatique à même le sol, face à la foule des visiteurs, elle explique la façon de lire l'heure.

     

    Des précisions sur chaque fleur au passage.

     

    Certains flâneurs laissent libre cours à leur curiosité et les photographes cliquent sur les splendides beautés florales et les insectes rencontrés.

     

    On peut ainsi déambuler le long de grandes allées


    ou bien se retrouver au-dessous d'une immense tonnelle qui se termine en tunnel.

     

    Le long d'un mur à l'écart, un jardin de curé. Celui-ci nécessite des fleurs pour fleurir l'église, des fruits et des légumes pour nourrir le curé, des plantes officinales, du buis, symbole de l'éternité, de la vigne pour le vin de messe, de l'eau pour arroser et une statue de la Vierge pour la prière de Monsieur le curé.

     

    En poursuivant plus avant, sous l'esplanade du château, on arrive dans la partie du parc réservée aux exposants.

     

    Là, sur le gazon, on découvre un tas d'objets divers pour décorer son jardin, sa terrasse, ses pelouses ou terrain d'agrément. Statues diverses, outils, tonnelles, bancs, lampadaires, et bien sûr toutes sortes de fleurs ainsi que des légumes, etc, ....

     





    Demain, si vous n'êtes pas lassés, alors, je vous emmène voir quelques curiosités de ce parc rencontrées lors de ma visite !

     

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  • Comme promis, continuons notre parcours si plaisant dans la commune de Sainte Eulalie d'Olt située en bordure du Lot. Le Lot est une rivière, qui est soumise à un régime pluvial océanique mais dont le cours amont est également touché par des crues de type cévenol. Les crues importantes du Lot sont celles de novembre 1705, septembre 1875, octobre 1920, mars 1927, décembre 1973, octobre 1976, novembre 1994 et tout récemment décembre 2003. le bourg est également traversé par le ruisseau de Coutelle.


    Ci-dessous, vous verrez que ses eaux traversent la chaussée en passant sous un pont,

     

     longent parfois la route,

     

     même jusqu'à toucher le bord de la voie. C'est surprenant, on peut entrer dans l'eau en marchant ; aucun parapet ne protège la descente.

     
    Eglise de Sainte-Eulalie-d'Olt. Cette église reconstruite au XIe siècle et fortifiée au XIIe siècle est un chef d'oeuvre de l'art roman par son chevet. Célèbre pour ses reliques, elle abrite deux épines de la couronne du Christ conservées dans un reliquaire classé en bois doré qui représente l'Ecce Homo. Ces deux reliques sont à l'origine de la Procession de la Sainte Epine qui a lieu, chaque année, le deuxième dimanche de Juillet à Sainte Eulalie d'Olt.



    Le Château des Curières de Castelnau
    fut construit au XVe siècle sur les vestiges des grandes écuries de l'ancien château médiéval. Le château médiéval, bâtit par l'évêque de Rodez, était avant tout un ouvrage lié à la défense du territoire. A l'origine de l'existence de Sainte Eulalie d'Olt, il couvrait la majeure partie du bourg actuel et s'étendait jusqu'au Lot. Ce village était probablement un Oppidum, c'est-à-dire un verrou militaire défendu par une place forte.

    Mais aujourd'hui, il n'en reste rien. Seul le château des Curières de Castelnau datant du XVème siècle, construit sur l'emplacement des grandes écuries de l'ancien château, en est le vestige. Le château des Curières de Castelnau est privé et, actuellement, il n'est pas ouvert à la visite.


    L'Hôtel Renaissance,
    construit au XVIe siècle, abrite un escalier à vis desservant les trois étages dissimulés dans sa tour d'angle. Il est de même style que le château de Curières, se composant de quelques fenêtres à bords chanfreinés. Sa porte d'entrée ornée de clous ciselés nous cache mystérieusement les somptuosités de l'intérieur.
    Construit vers 1562 par un notaire de Sainte Eulalie d'Olt, il fut restauré en 1968 par M. BOUBAL, également propriétaire du Café de Flore à Paris.


    Le moulin de Ste Eulalie ou moulin d'Alexandre
    autrefois nommé Lou Mouli Del Raynal, se trouve au centre du bourg et est sans doute le plus ancien moulin de la Serre. Son ancien propriétaire, M. Calmels, y fabriquait une farine de qualité et de l'huile de noix jusqu'en 1950. Ce moulin a été restauré par son actuel propriétaire, M. Alexandre, dès 1980 et porte le nom du moulin d'Alexandre. Ce restaurateur amoureux de la région a redonné vie au moulin en nettoyant les canaux, en refaisant les mécanismes ainsi que sa roue verticale, la seule existante en Aveyron.

    Cette roue hydraulique de trois mètres quatre-vingts de diamètre est constituée de trois sortes de bois (le chêne pour les rayons, l'aulne pour les aubes et l'orme pour les flasques) et continue à rythmer la vie du village fleuri.

    Nous terminerons par une photo de la Mairie,


    d'une maison à colombages bien fleurie. Toutefois, nous n'étions que le 17 mai 2008 et ce n'était que le début du fleurissement


    et d'une ruelle qui a gardé son caractère médiéval.


    J'espère vous avoir charmé avec ce joli petit village !

     

     


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  • Encore un endroit où nous avons aimé flâner.

    Dans ce magnifique département de l'Aveyron, si c'est un village que j'ai aimé particulièrement, c'est bien celui d'Eulalie d'Olt niché dans un écrin de verdure, au bord du Lot, au pied des Monts d'Aubrac.

    Nous avons pique-niqué sur une aire de repos à côté de l'Office du tourisme non loin d'un atelier d'artiste juste avant de visiter cette petite cité médiévale. Quelques jours plus tard, nous sommes même revenus dîner dans un restaurant tellement le site nous plaisait.

    Je crois que je vais écrire au moins deux articles sur cet endroit tellement les maisons sont superbes. Ci-dessous un petit historique du lieu.


    Situé sur les rives du Lot, Sainte-Eulalie-d'Olt est l'un des plus beaux villages de France.
    C'est au Moyen Âge que naquit Sainte Eulalie d'Olt. Les remparts rehaussés de tours qui l'abritent valent alors à cette petite cité le nom de Castrum.

     
    Malgré de nombreux changements au cours des siècles, son bourg, organisé en arcs de cercles successifs autour de sa place centrale, lui a permis de conserver son authenticité.


    Autrefois, ces maisons aux toits de lauze, édifiées sur deux ou trois étages, recouvertes de crépi, cachaient un formidable trésor.


    En effet, celles-ci étaient construites en galets du Lot avec ou sans colombage (bois). Par amour et passion de leur village, les Encaulats (nom donné aux habitants de Sainte Eulalie d'Olt qui signifie « mangeurs de choux ») se sont mis à restaurer leurs bâtisses, faisant réapparaître les façades à colombage.


    Pour embellir encore le bourg, tous les ans, ils fleurissent les maisons. Sainte Eulalie d'Olt a été plusieurs fois primée dans sa catégorie au concours des « Villes et Villages Fleuris » et ce, depuis 1986.


    C'est en déambulant dans les rues et ruelles étroites et sinueuses, parfois encore pavées en galets du Lot, que vous découvrirez l'âme du village...La beauté du lieu et l'aspect médiéval qui, vu de loin, caractérisent le village dominé par la haute silhouette du château du XVè siècle., attirent le visiteur.


    J'espère que cette première approche vous a plu ! Poursuite de la visite demain, ..., si vous voulez bien continuer de m'accompagner !

     

     

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  • C'était un endroit que nous ne voulions surtout pas rater.

    CONQUES est une étape incontournable en Aveyron.

     

       Situé sur la route de Saint Jacques de Compostelle:

       Aujourd'hui, présentation du village et du cloître.

     

    300 habitants, un cadre naturel préservé, une histoire passionnante, Grand site de France, Conques fait partie des plus beaux villages de France.

     

    Etape importante sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (GR65),

     

    le village est une référence internationale en matière d'architecture romane et d'orfèvrerie médiévale.

     

    Dans cette région septentrionale de la vieille province du Rouergue, devenue département de l'Aveyron , les vieilles maisons s'enchâssent dans le site admirable de la "conque" (du latin concha : coquille) qu'avait choisi un ermite pour se retirer du monde, au VIIème siècle.

     

    Tassées autour de l'abbatiale sainte Foy, à mi-pente sur le versant ensoleillé, les maisons disposées en espalier tournent leurs façades principales vers le midi.

     

     Le schiste règne ici en maître et fournit non seulement la pierre à bâtir mais aussi le pavé des rues

     

    et les lauzes des toits.

     

    Il cède la place à la pierre de taille et au grès rose ou gris, plus rarement au granite, pour les encadrements des portes et des fenêtres.

     

    Le cloître élevé par Bégon III en contrebas du transept sud, l'un des plus beaux sans doute de la France méridionale, disparut en grande partie, faute d'entretien, au début du XIXème siècle; et ses matériaux servirent de carrière aux habitants du village. Prosper Mérimée arriva quelques années trop tard pour le sauver.


    Seules furent épargnées, à l'est, deux petites arcades ouvrant sur l'ancienne salle capitulaire et, à l'opposé, les six baies géminées qui mettaient en communication la galerie occidentale du cloître et le réfectoire des moines.

     

    L'emplacement de la dernière est occupé par le bâtiment moderne qui abrite le Trésor que nous avons visité mais sans avoir le droit de photographier.

     

    En contournant l'Abbatiale, une descente mène à une grande bâtisse rouge, centre d'hébergement des Hôtes et Pèlerins qui parcourent la route de Saint Jacques de Compostelle. Toute la journée, ils n'ont pas arrêté d'affluer, bâton à la main et sac à dos.

     

     

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