• Toute première édition de ce Festival coproduit par la Compagnie de l'Arcade et la ville de La Ferté-Milon  (mon canton) dans le Sud de l'Aisne avec le soutien de l'EPCC « Spectacle vivant en Picardie ». Cette Compagnie, créée en 1993 est implantée en Picardie depuis 2001 et reçoit le soutien de la DRAC et du Conseil Régional de Picardie, du Conseil Général de l'Aisne et du Rectorat d'Amiens.

     

    Michèle Fuselier, Conseillère Régionale de Picardie, lors du pot d'inauguration dans le domaine de l'Île aux Peintres (Ecole de peinture), s'est réjouie de cette première édition sur ce territoire Sud Axonais, grande terre d'écrivains (Jean Racine, Jean de  La Fontaine, Paul Claudel, Alexandre Dumas). Elle a souhaité longue vie à ce bébé afin qu'il amène la tragédie vers un public de plus en plus large.

     

    Marc Sausset,  conseiller municipal en charge de la culture, initiateur de cette manifestation,  projette un partenariat plus important l'an prochain. C'est un pari qu'il veut prendre avec la ville, les habitants et le département.

    Allant dans la même direction, la comédienne Agnès Renaud souhaiterait que ce festival ait lieu plutôt en septembre tous les ans, période moins chargée que fin juin et l'étendre sur trois jours. Il pourrait ainsi avoir une tournure plus festive et plus conviviale et toucher un plus large public. Pour clore cette prise de parole, et avant de prier les invités à prendre le pot de l'amitié,  elle a adressé un grand merci aux commerçants pour leur accueil ainsi qu'au personnel technique de la Mairie pour leur aide.

     

    Au cours de ces deux jours, les spectateurs ont été conviés à un voyage au cœur de la tragédie antique, classique et contemporaine. Au programme, des 27 et 28 juin 2009, déambulation « Par mots et par Vaux »  du château Louis d'Orléans jusque dans les ruelles moyenâgeuses de la ville, film « Gladiator » dans la salle de cinéma, visite guidée du Musée Racine, concert classique en quatuor « Les sept dernières paroles du Christ en croix » à l'église Notre-Dame, lectures « Tragiques d'hier et d'aujourd'hui » sur les bords du canal de l'Ourcq et spectacle sur le parvis du château « reines perdues » et aussi un stage de pratique théâtrale. Découvrir les textes de notre célèbre tragédien tout en profitant du riche patrimoine de Milon est une belle manière d'animer la bourgade !

     

    Ayant sur mon agenda un programme chargé de manifestations auxquelles je voulais assister au cours de ces quatre jours de fin juin, je n'ai pu être présente à toute la programmation de ce festival.

    En première partie, je vais vous « emmener », « Par Mots et par Vaux » suivre les pas d'Agnès Renaud (metteur en scène) qui sera notre guide. Partant du château, arrêt à des points stratégiques à l'écoute de poèmes ou correspondances diverses de Jean Racine ainsi que des textes de Paul Fort sur Milon.

     

    Nous voilà face au château du Duc d'Orléans datant du XIVè siècle.

     

    Puis, passage par la porte de Bourneville et cheminement sur les pavés dans les ruelles pentues en direction de l'église Notre-Dame. Regardez bien ! Au centre de la photo, Agnès et ses chevaliers servants ! L'un lui tient une ombrelle et l'autre le bras de peur de glisser et de casser ses talons !!! Sa gentillesse et son humour nous ont accompagnés tout au long de la déambulation.

     

    Petit arrêt pour la lecture d'une lettre de Racine à sa sœur.

     




    En passant devant le porche de l'église, Petit Jean se plaint de son sort.

     

    Puis une halte est faite au pied de la statue de Jean Racine enfant. Les acteurs se mettent dans la peau des habitants de l'époque qui ont beaucoup polémiqué autour de cette statue.

     

    Descente vers la MJC, maison familiale de Jean Racine où une comédienne joue le rôle de Marie Rivière, la sœur de Racine, à la fenêtre tandis qu'une servante en plein travail s'affaire  sur une autre fenêtre.

     

    Un autre détour pour se diriger vers une autre maison attribuée à la famille de Racine pour  la visite du Musée que je vous montrerai une autre fois.

     

     En deuxième partie de mon article, pour clore ce festival, voici le spectacle « Reines perdues » mis en scène par Vincent Dussart et composé d'extraits d'Iphigénie, Mithridate, Andromaque, Britannicus et Phèdre de Jean Racine. Les héroïnes de racine sur le thème de l'exil.

     

    Installés face au château, les actrices, Virginie Deville, Agnès Renaud, Anne de Rocquigny et Sophie Torresi, devant un large public, ont interprété magistralement les grandes héroïnes raciniennes sur le thème de l'exil. Déroulement en trois temps : dépendance (Iphigénie, Agrippine, Andromaque), abandon (Phèdre, Monime) et trahison (Phèdre, Hermione).

     

    Quelques séquences en plans plus ou moins larges.

     

    Personnellement je dirais un grand merci à Mathilde Buisson chargée des relations publiques, pour son formidable accueil, me laissant tout loisir de prendre des photos et de publier un article de cet évènement sur mon blog !

     

    Que dire des actrices, Agnès Renaud, Virginie Deville, Anne de Rocquigny, Sophie, Torresi et de l'acteur Vincent Dussart !!! Qu'ils ont été extraordinaires de réalisme, qu'ils ont su me faire vibrer au plus profond de moi. J'ai passé des moments super extras loin de la routine de la vie quotidienne ! Encore un grand merci à eux ! Le public d'ailleurs ne s'y est pas trompé ; la chaleur des applaudissements faisaient office de belle récompense !

     

    Aux Milonais et aux gens du canton à s'approprier ce spectacle ! Car, comme l'a dit Vincent Dussart, « il peut être un levier pour le développement touristique du territoire ».  

     Site de la Compagnie de l'Arcade: cliquer ICI

    Un petit rappel: les photos sont cliquables pour les voir en plus grand et pouvoir les enregistrer sur votre ordi.

    Si vous voulez bien me suivre, demain, je vous propose des GROS PLANS des actrices en pleine représentation !!!! Ce sera une série remarquable !

     

                                                                                                                                               

                                              
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  • A Longpont, petit village de 300 habitants environ, faisant partie du canton de Villlers-Cotterêts, en bordure de la forêt de Retz dans l'Aisne, se dresse les restes d'une une Abbaye Cistercienne fondée en 1131 par St Bernard.

    Dès la fin du XIIème siècle, elle fut ruinée. Des constructions existantes, seulement une partie a été conservée jusqu'à nos jours.

     

    De la grande Abbatiale gothique d'autrefois, on aperçoit la façade qui se dresse encore à 40 m de haut, avec sa rosace vide ouvrant sur les arbres.

     

    Cet édifice avait été bâti en une trentaine d'années au début du XIIIème.

     

    L' Abbatiale a été souvent endommagée au cours des 15ème et 16ème siècles. A la Révolution, elle a été aussitôt mise en démolition dans le but de détruire le symbole religieux.

    Elle est maintenant à l'état de " ruines majestueuses ".

     

    Pas de chance, je n'ai pu pénétrer ; je suis tombée sur un créneau où les visites n'étaient pas encore  ouvertes.

     

    Au bout d'une rue moyenâgeuse , bordée d'auberges et relais,

     



    se dresse encore une ancienne porte fortifiée au beau milieu du village.

     

     


    Demain, nous sommes au pays de Jean Racine avec un gros reportage sur le premier Festival de tragédie au sein même des rues de ce petit bourg !

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