C’était l’une de nos escapades avec Iris et Narcisse. Verzy est un petit village à environ 20 km au Sud de Reims. Une grande balade en forêt après le regard sur les vignobles champenois. Ces arbres sont vraiment une curiosité et on en rencontre énormément le long des sentiers balisés. Un vrai plaisir que de prendre des clichés pour la photographe que je suis.

 

 

Un «Fau de Verzy» est un hêtre dit tortillard du nom latin «Fagus Sylvatica L.Var. Tortuosa Pépin» soit la désignation scientifique du hêtre commun, suivie du nom de la variété «Tortuosa» ainsi nommée par Pépin en 1861.
Le mot «fau» désignait le hêtre en ancien français, il dérive du latin «fagus», le terme «hêtre» est d’origine germanique.

 

 

Ils sont différents des hêtres communs par leur architecture. Les rameaux de hêtres forment des coudes et se soudent entre eux, c'est le phénomène d'anastomose. Un phénomène similaire peut être observé sur le chêne et le châtaignier à l'échelle de quelques individus . 

 

Une multitude de spéculations, des plus farfelues aux plus plausibles existent. Les moines les auraient multipliés par marcottage et transplantés en forêt pour faire un véritable «jardin botanique».

 

Une légende invoque une punition divine contre les mécréants de Verzy, une autre la malédiction proférée par un moine de Saint Basle.

 

Pour la croissance, ont été rendus responsable la nature du sol, sa composition chimique, la présence de substances radioactives, le climat, des météores radiants, la forme et la position des bourgeons, des cavités souterraines avec courants d’air ou des rayonnements telluriques…

 

De nombreuses questions restent sans réponse à ce jour, ces hêtres tortillards restent une véritable énigme pour les scientifiques.

Le site des Faux de Verzy reçoit des milliers de visiteurs par an et pour cela il fait l’objet de soins attentifs pour la survie des arbres.

 

Un chemin forestier a été mis en place pour diriger les visiteurs vers quelques spécimens entourés de barrières.

 

Cette légère contrainte, que chacun se doit de supporter, est justifiée par le plaisir de transmettre cet endroit à nos descendants.

Des panneaux explicatifs ont été posés et sensibilisent les promeneurs sur la fragilité et l’importance d’un tel patrimoine naturel.

Source des explications ICI.

 

Mon autre site  "ANGLE DE VUE" ici !

En ce dimanche 8 août, j’avais décidé d’aller à nouveau visiter le château de Condé en Brie (02). J’avais noté que notre quotidien régional « L’UNION » de Reims annonçait une animation particulière nommée « Fêtes galantes » au château.

 

Rien que le titre m’attirait et je ne fus pas déçue. La troupe de figurants  « LE BOSQUET » (leur site ci-contre)  organisait pour le week-end une reconstitution de la vie en 1765. La vie au siècle des lumières : lever, déjeuner à la française, jeux, danses, ….

 

Pour cet évènement, la famille Pasté de Rochefort avait ouvert le parc

 

 

et les pièces du château à la troupe qui déambulait en costumes et accessoires d’époque. Exceptionnellement, les visiteurs avaient le droit de prendre en photos l’intérieur des salles du château.

 

Aymeri de Rochefort, que j’ai croisé dans l’un des couloirs, veillait au bon déroulement de cet évènement.

Avec mon amie Annick (qui ne connaissait pas du tout l’endroit), nous avions décidé de visiter en premier les salles du château. Passé le hall d’entrée, nous voilà au pied de l’imposant escalier qui mène aux appartements.

 

 

 

Au passage, dans les couloirs, nous avons croisé la marquise de Lachaux Montauban, affairée pour le départ à la chasse ainsi qu’une dame de compagnie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus tard, à l’extérieur, très vite, nous nous sommes aperçues, en cet après-midi ensoleillé, qu’il y avait de l’animation dans le parc. C’était le retour de chasse qui s’effectuait. Il ne faut pas oublier que nous sommes en 1765 sous le règne de Louis XV deux ans après la fin de la guerre de 7 ans. En 1761, la marquise de Lachaux Montauban, sans enfant de son mari, s’était séparée officiellement. La voilà à Condé où le propriétaire a invité ses amis à passer les 7 et 8 août dans sa propriété.

Les serviteurs et servantes s’affairent pour dresser un déjeuner de fin de chasse dans le parc.

Nous voici en plein dans l’intemporel. Alors que nous, les visiteurs du XXIè siècle nous nous éparpillons à la découverte des lieux, nous côtoyons, au détour de notre flânerie,  des personnages du siècle des lumières en train de vaquer à leurs occupations sans se soucier de nous.

Quelques scènes « volées » de ces instants de vie à l’ombre des arbres plusieurs fois centenaires du parc.

 

 

 

 

Bonne idée qu’ont eu là  les maîtres des lieux, la famille Pasté de Rochefort !

 Site du château de Condé en Brie ICI.

 

Une animation toute récente grâce aux membres de l’association  « LE BOSQUET ». Leur site Facebook ICI.

 

Le château de Condé, Demeure des Princes ! N’hésitez pas à aller y faire une visite ! Des personnages illustres y sont évoqués comme les Condé, les Savoie, La Fontaine ou Richelieu. La découverte des fresques de Watteau, l’histoire passionnante d’Olympe et ses « poudres » mystérieuses, de somptueux décors des XVII ème et XVIII ème siècles, …. : vous serez conquis par le charme de cette demeure!

 

Mon autre site photos "ANGLE DE VUE" ici !

 

C'était lors de notre escapade avec Iris et Narcisse en ce 27 juillet dernier. Entre autre visite, nous nous sommes arrêtés devant cette sculpture un peu particulière portant un nom peu commun.

 

Louis Dewailly, ancien maire d'Amiens, légua 25 000 francs à la commune pour qu'elle édifie une horloge permettant aux Amiénois de ne pas rater leur train.
L'oeuvre est confiée à deux personnes : Charles-Emile Riquier qui crée le corps du monument et Albert Roze qui est chargé de l'ornement.
Le corps est formé d'une flèche de style rococo surmontée d'une horloge à trois faces éclairées au gaz (par la suite, l'électricité remplacera le gaz).
Roze adjoint à l'édifice une statue représentant une jeune fille à demi nue portant une branche de pommier. Elle est assise sur le socle. Les puritains se sentent offusqués mais les Amiénois lui trouvent rapidement un surnom à leur horloge, elle devient la

" Marie Sans Chemise".
Durant la seconde guerre mondiale, la statue est démontée et mise à l'abri alors que l'horloge reste debout au milieu des ruines. A la reconstruction de la ville, elle est abandonnée dans un terrain vague et disparaît.
Une réplique exacte a été remise en place en 2000 et Marie Sans Chemise a retrouvé sa place sur le socle de l'horloge.

(source http://www.guide-site-touristique.com/amiens.php )

 

 

 

 

 

 

Cet article était prévu pour la communauté de Muad "Le Musée à ciel ouvert", mais suite à des problèmes de droits d'auteurs, la communauté a été supprimée. Nous soutenons tous Muad et notre mobilisation a l'air de porter ses fruits quant au fait qu'il gardera son blog ouvert malgré tout.

Voir l'article explicatif ici !

 

Mon autre site "ANGLE DE VUE" ici !

 

La semaine dernière, nous recevions IRIS ET NARCISSE, nos amis blogueurs de Vendôme.

A cette occasion, nous nous sommes arrêtés dans les vignobles sur les côteaux du petit village de Verzenay au Sud de Reims.

Grâce à un chemin, nous montons au milieu des vignes, ce qui nous permet d'atteindre le phare en haut de la colline. Un musée de la vigne y est installé.

 

D'un côté nous surplombons le village

 

 

 

 

en distinguant un moulin au loin.

 

 

Plus nous montons, plus notre regard domine la vallée au loin couvrant ainsi une grande partie du vignoble champenois.

 

 

 

 

 

A nos pieds, les grappes de raisin encore vert (nous sommes le 28 juillet) sont bien fournies.

Petit à petit, nous atteignons le phare.

 

 

Mon autre site  "ANGLE DE VUE" en cliquant sur son nom.

 

"La beauté élève.

Elle libère des préoccupations et

introduit l'admiration au coeur

de la vie... Parce que je suis

conduit vers

une source de silence intérieur et

de fécondité où je renais au visible

comme à l'invisible.

Quelle aventure, de saisir les reflets

de la beauté intérieure du monde."

(Léonard APPEL)

 

 

 

 

 

Mon site purement photos "ANGLE DE VUE".

 

La ville d'Amiens est traversée par la Somme qui se divise en une multitude de petits canaux.

En amont de la ville, la Somme et l'Avre forment une zone naturelle couvrant 300 ha composée de +/- 450 îlots très fertiles appelés hortillonnages.

Je vous ferai bientôt un reportage sur cette visite.

Là, ce ne sont que les reflets que je mets en valeur.

C'est pour la communauté "Le grand miroir" gérée par KRI.

 

 

 

 

 

 

Mon autre site photos "ANGLE DE VUE" en cliquant ici.

 

Notre PAYS DU SUD DE L’AISNE sous l’appellation UCCSA (Union des Communautés de Communes du Sud de l’Aisne) regroupant 124 communes des cantons de Charly-sur-Marne, Condé-en-Brie, région de Château-Thierry, du Tardenois et de l’Ourcq et du Clignon, a, de nouveau, en cette année 2010, fêté dignement son « FESTIVAL DE MUSIQUE EN OMOIS.

 

Depuis plusieurs années déjà, ces concerts rock et folk gratuits et en plein air suivis bien souvent d’un feu d’artifice, sont organisés aux quatre coins de l’arrondissement. La popularité va grandissant et nombreux sont les habitants des bourgs et des villages à se déplacer pour cette rencontre très conviviale.

 

Chaque vendredi soir depuis le 25 juin, les concerts se sont succédés à Fossoy, Charly-sur-Marne, Mont-saint-Père, Château-Thierry, Cierges, Dammard et Baulne-en-Brie.

Cette année, pour la première fois, à 19h, une première partie a été réservée à de l’animation pour enfants et à 20h une animation musicale par la Compagnie « A trois pas d’ici ».

 

En ce vendredi 23 juillet, c’est à Dammard que je suis allée. Ce petit village de 400 âmes environ, à 7km de chez moi, attendait le public sur le terrain de foot où divers stands (commerçants, sandwiches, boissons, …) s’étaient installés. Tables, bancs dressés sur l’herbe, …, par les membres du Comité des fêtes et de la municipalité ainsi qu’un parking spécialement aménagé, prouvaient qu’on avait mis un point d’honneur à ce que l’organisation soit sans faille.

Dommage, je n’ai pas assisté au spectacle proposé par les enfants du centre de loisirs de la CCOC (notre Communauté de l’Ourcq et du Clignon) ! Je suis partie trop tard de chez moi.

 

Quand je suis arrivée, des sons envoûtants de musique arabe retentissaient. De jeunes danseuses et danseurs évoluaient sur une plate-forme entourée d’un public de plus en plus nombreux.

La troupe algérienne de danses folkloriques de l’Association pour les Loisirs de l’Enfance et de la Jeunesse ( Alej) est accueillie dans la région depuis plusieurs années en séjour culturel. Connue grâce au forum de Tours organisé par le fédération nationale des Francas, la troupe est arrivée à Neuilly-Saint-Front depuis le 7 juillet. Sous la conduite de Patrick Wessel de la compagnie Apremont-Musithéa, les jeunes danseurs et danseuses ont fignolé leur spectacle. C’est à Dammard qu’ils terminaient leur tournée avant de repartir pour Alger.

Des pas scandés des jeunes hommes

en passant par les  cris et chants des danseuses,

chacun pouvait frapper des mains pour applaudir les évolutions et les superbes costumes de la troupe.

 

La Compagnie « A trois pas d’ici » s’est ensuite mise en place en invitant les gens assis sur l’herbe à se lever et à participer à la danse sur les airs entraînants proposés.

 

 

 

Dès 21h en première partie de la nuit, le groupe musical local (de Montmirail) « JUKE BOX » (voir le site ICI) composé de trois musiciens, Romain à la batterie, Jérémy à la basse et Kévin guitariste chanteur s'est mis en scène.

Là, pour animer cette soirée, le groupe a choisi la formule « ROCK » (voir les autres formules ici sur leur site) qui propose un répertoire très varié et surtout très rythmé et fort endiablé.

 

J’ai « bougé » sur des airs des Beattles, des Rollings Stones des années 65 à 70 qui me rappelaient ma jeunesse dans les bals des environs.

Le maire de Dammard Denis Carion, Céline Larose responsable de l’évènement à l’UCCSA, ainsi qu’André Rigaud, conseiller général du canton de Neuilly-saint-front, sont venus saluer le public juste avant le début des concerts.

 

 

Puis en seconde partie, ce fut « COURIR LES RUES ET SA BAND » !!! (leur site ICI) Dix musiciens des plus enthousiastes avec un jeu scénique époustouflant.

Trombones, trompettes, saxophones à l’unisson

 

aux côtés de la batterie, guitare, harmonica, contre basse, violon, accordéon, … , pour un spectacle tout en mouvement, tantôt bi-bang,

tantôt fanfare

qui comblaient aussi bien les yeux que les oreilles. (Leur site ici).

 

Un feu d’artifice (auquel je n’ai pas assisté) était programmé pour terminer en apothéose cette soirée.

 

Encore bravo aux organisateurs ! Que ce Festival de Musique en Omois puisse se poursuivre encore longtemps afin d’animer notre secteur du Sud de l’Aisne et que nos communes ne restent plus «  à l’ombre de leur clocher » comme le dit si bien Jacques Krabal, maire de Château-Thierry et Président de l’UCCSA.

 

Mon second blog "ANGLE DE VUE" à voir également !