D'un commun accord avec Daniel qui aime tout ce qui touche la culture des légumes et des fruits, nous avions décidé d'aller dans la capitale picarde, Amiens, pour montrer à Iris et Narcisse un élément typique de notre région. Nous voilà donc partis en ce mardi 27 juillet sous un petit crachin alors que la météo nous avait annoncé des éclaircies sans pluie. Finalement, à l'approche d'Amiens, le temps s'est dégagé et cette balade sur l'eau a été des plus agréables.

Un peu de documentations ci-dessous.

 

Au coeur de la capitale picarde existe un site paysager d'exception : un extraordinaire jardin constitué de 300 hectares de terres cultivées, sillonnées par des petits canaux...

Répartis sur les communes d'Amiens, Rivery, Camon et Longueau, ces 300 hectares de terres alluviales constituent un site privilégié pour la culture maraîchère. Un sous-sol argileux, recouvert d'un mélange de limons et de tourbe déposés par le fleuve Somme donne une terre extrêmement fertile et riche permettant plusieurs récoltes par an. C'est ainsi que naturellement nos ancêtres les romains se sont installés sur ce site pour leurs cultures. ("Hortus" en latin signifie "jardin").

 

 La légende raconte que la Cathédrale d'Amiens fut construite en 1220 sur un champ d'artichauts légué par 2 pieux hortillons (personne cultivant ces terres).

Au début du XXème siècle, un millier de maraîchers, les Hortillons, vivaient de la culture des légumes et des fruits dans les Hortillonnages. Chaque hortillon accède à sa propre parcelle de terre par des petits canaux appelés "les rieux"; il se déplace dans une barque longue d'une dizaine de mètres - le "batieu" - dont les extrêmités sont relevées en cornet permettant d'accoster sans détériorer les berges.

 

 

Radis, choux-fleurs, navets, laitues, poireaux, artichauts auxquels il faut ajouter cassis, groseilles et même melons, constituent la production de ces terres "bénies des dieux".

 Parallèlement à la culture maraîchère, la tourbe fut également exploitée dans les Hortillonnages. Constituée de végétaux en décomposition, elle devient, une fois séchée, un combustible largement utilisé autrefois. On extrayait la tourbe à l'aide d'une grande pelle : le louchet.

Une autre activité de l'hortillon est l'entretien des rieux : il faut régulièrement couper les herbes aquatiques, désherber les berges sans qu'elles ne s'affaissent ou encore draguer les rieux pour enlever la vase et maintenir constante la profondeur des eaux.

 

Enfin, la préparation de la production maraîchère et la vente de cette production conditionnent également la vie de l'hortillon. En effet, 3 jours par semaine avait lieu à Amiens un grand marché sur la quai de la Place Parmentier au pied de la Cathédrale. La veille du marché, le maraîcher et sa femme chargeaient leur "batieu" jusqu'à ce qu'il soit plein "à rond" avec des mannes remplies de fruits et légumes. Chaque bateau pouvaient accueillir une centaine de mannes. Les productions étaient ensuite conduites à quai et vendues...par l'hortillonne. A l'époque, c'était plus un marché de gros - pour commerçants et revendeurs - qui alimentait même les Halles de Paris.

Ces renseignements ont été pris sur ce site ICI.

 

 

Découvrons en photos ces « jardins flottants » que nous avons observés du fond plat de notre « barque à cornet » en écoutant les explications d’un guide fort compétent de l’Association de Sauvegarde des Hortillonnages. Une visite de 45 mn en compagnie d’Iris et Narcisse au cœur des hortillonnages.

Un vrai paradis ! La barque à propulsion électrique n’engendre aucune pollution et grâce à des dragages réguliers, les canaux sont praticables toute l’année.

 

Ces hortillonnages sont un véritable poumon de verdure. On dénombre environ 1500 propriétaires particuliers qui possèdent environ 200 parcelles. Mais, alors qu’au XIX è siècle on dénombrait 1000 hortillons, aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une dizaine à exploiter leur parcelle sous forme de potager avec vente de légumes et fruits. Une grande partie des îlots est vouée au tourisme avec jardins d’agrément fleuris

 

et cabanon pour passer des moments de détente en famille.

 

Le long des 60 km de canaux navigables publics numérotés, on est entouré d’une faune et d’une flore riche et variée adaptée aux milieux humides.

 

 

On a même créé un concours du plus beau terrain et des petites pancartes numérotées permettent de déterminer son choix lors du passage des spécialistes.

 

Voyez par vous-mêmes le charme paradisiaque de cette balade.

 

Je terminerai avec ce cliché où l’on aperçoit la cathédrale Notre Dame d’Amiens.

 

 

Je vais essayer, un autre jour, de vous réaliser un petit diaporama vidéo des plus beaux clichés de ces hortillonnages.

Je ne suis pas experte en vidéo.

 

Mon autre site purement photos « ANGLE DE VUE » vous attend ici !

En ce dimanche 8 août, j’avais décidé d’aller à nouveau visiter le château de Condé en Brie (02). J’avais noté que notre quotidien régional « L’UNION » de Reims annonçait une animation particulière nommée « Fêtes galantes » au château.

 

Rien que le titre m’attirait et je ne fus pas déçue. La troupe de figurants  « LE BOSQUET » (leur site ci-contre)  organisait pour le week-end une reconstitution de la vie en 1765. La vie au siècle des lumières : lever, déjeuner à la française, jeux, danses, ….

 

Pour cet évènement, la famille Pasté de Rochefort avait ouvert le parc

 

 

et les pièces du château à la troupe qui déambulait en costumes et accessoires d’époque. Exceptionnellement, les visiteurs avaient le droit de prendre en photos l’intérieur des salles du château.

 

Aymeri de Rochefort, que j’ai croisé dans l’un des couloirs, veillait au bon déroulement de cet évènement.

Avec mon amie Annick (qui ne connaissait pas du tout l’endroit), nous avions décidé de visiter en premier les salles du château. Passé le hall d’entrée, nous voilà au pied de l’imposant escalier qui mène aux appartements.

 

 

 

Au passage, dans les couloirs, nous avons croisé la marquise de Lachaux Montauban, affairée pour le départ à la chasse ainsi qu’une dame de compagnie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus tard, à l’extérieur, très vite, nous nous sommes aperçues, en cet après-midi ensoleillé, qu’il y avait de l’animation dans le parc. C’était le retour de chasse qui s’effectuait. Il ne faut pas oublier que nous sommes en 1765 sous le règne de Louis XV deux ans après la fin de la guerre de 7 ans. En 1761, la marquise de Lachaux Montauban, sans enfant de son mari, s’était séparée officiellement. La voilà à Condé où le propriétaire a invité ses amis à passer les 7 et 8 août dans sa propriété.

Les serviteurs et servantes s’affairent pour dresser un déjeuner de fin de chasse dans le parc.

Nous voici en plein dans l’intemporel. Alors que nous, les visiteurs du XXIè siècle nous nous éparpillons à la découverte des lieux, nous côtoyons, au détour de notre flânerie,  des personnages du siècle des lumières en train de vaquer à leurs occupations sans se soucier de nous.

Quelques scènes « volées » de ces instants de vie à l’ombre des arbres plusieurs fois centenaires du parc.

 

 

 

 

Bonne idée qu’ont eu là  les maîtres des lieux, la famille Pasté de Rochefort !

 Site du château de Condé en Brie ICI.

 

Une animation toute récente grâce aux membres de l’association  « LE BOSQUET ». Leur site Facebook ICI.

 

Le château de Condé, Demeure des Princes ! N’hésitez pas à aller y faire une visite ! Des personnages illustres y sont évoqués comme les Condé, les Savoie, La Fontaine ou Richelieu. La découverte des fresques de Watteau, l’histoire passionnante d’Olympe et ses « poudres » mystérieuses, de somptueux décors des XVII ème et XVIII ème siècles, …. : vous serez conquis par le charme de cette demeure!

 

Mon autre site photos "ANGLE DE VUE" ici !

 

Notre PAYS DU SUD DE L’AISNE sous l’appellation UCCSA (Union des Communautés de Communes du Sud de l’Aisne) regroupant 124 communes des cantons de Charly-sur-Marne, Condé-en-Brie, région de Château-Thierry, du Tardenois et de l’Ourcq et du Clignon, a, de nouveau, en cette année 2010, fêté dignement son « FESTIVAL DE MUSIQUE EN OMOIS.

 

Depuis plusieurs années déjà, ces concerts rock et folk gratuits et en plein air suivis bien souvent d’un feu d’artifice, sont organisés aux quatre coins de l’arrondissement. La popularité va grandissant et nombreux sont les habitants des bourgs et des villages à se déplacer pour cette rencontre très conviviale.

 

Chaque vendredi soir depuis le 25 juin, les concerts se sont succédés à Fossoy, Charly-sur-Marne, Mont-saint-Père, Château-Thierry, Cierges, Dammard et Baulne-en-Brie.

Cette année, pour la première fois, à 19h, une première partie a été réservée à de l’animation pour enfants et à 20h une animation musicale par la Compagnie « A trois pas d’ici ».

 

En ce vendredi 23 juillet, c’est à Dammard que je suis allée. Ce petit village de 400 âmes environ, à 7km de chez moi, attendait le public sur le terrain de foot où divers stands (commerçants, sandwiches, boissons, …) s’étaient installés. Tables, bancs dressés sur l’herbe, …, par les membres du Comité des fêtes et de la municipalité ainsi qu’un parking spécialement aménagé, prouvaient qu’on avait mis un point d’honneur à ce que l’organisation soit sans faille.

Dommage, je n’ai pas assisté au spectacle proposé par les enfants du centre de loisirs de la CCOC (notre Communauté de l’Ourcq et du Clignon) ! Je suis partie trop tard de chez moi.

 

Quand je suis arrivée, des sons envoûtants de musique arabe retentissaient. De jeunes danseuses et danseurs évoluaient sur une plate-forme entourée d’un public de plus en plus nombreux.

La troupe algérienne de danses folkloriques de l’Association pour les Loisirs de l’Enfance et de la Jeunesse ( Alej) est accueillie dans la région depuis plusieurs années en séjour culturel. Connue grâce au forum de Tours organisé par le fédération nationale des Francas, la troupe est arrivée à Neuilly-Saint-Front depuis le 7 juillet. Sous la conduite de Patrick Wessel de la compagnie Apremont-Musithéa, les jeunes danseurs et danseuses ont fignolé leur spectacle. C’est à Dammard qu’ils terminaient leur tournée avant de repartir pour Alger.

Des pas scandés des jeunes hommes

en passant par les  cris et chants des danseuses,

chacun pouvait frapper des mains pour applaudir les évolutions et les superbes costumes de la troupe.

 

La Compagnie « A trois pas d’ici » s’est ensuite mise en place en invitant les gens assis sur l’herbe à se lever et à participer à la danse sur les airs entraînants proposés.

 

 

 

Dès 21h en première partie de la nuit, le groupe musical local (de Montmirail) « JUKE BOX » (voir le site ICI) composé de trois musiciens, Romain à la batterie, Jérémy à la basse et Kévin guitariste chanteur s'est mis en scène.

Là, pour animer cette soirée, le groupe a choisi la formule « ROCK » (voir les autres formules ici sur leur site) qui propose un répertoire très varié et surtout très rythmé et fort endiablé.

 

J’ai « bougé » sur des airs des Beattles, des Rollings Stones des années 65 à 70 qui me rappelaient ma jeunesse dans les bals des environs.

Le maire de Dammard Denis Carion, Céline Larose responsable de l’évènement à l’UCCSA, ainsi qu’André Rigaud, conseiller général du canton de Neuilly-saint-front, sont venus saluer le public juste avant le début des concerts.

 

 

Puis en seconde partie, ce fut « COURIR LES RUES ET SA BAND » !!! (leur site ICI) Dix musiciens des plus enthousiastes avec un jeu scénique époustouflant.

Trombones, trompettes, saxophones à l’unisson

 

aux côtés de la batterie, guitare, harmonica, contre basse, violon, accordéon, … , pour un spectacle tout en mouvement, tantôt bi-bang,

tantôt fanfare

qui comblaient aussi bien les yeux que les oreilles. (Leur site ici).

 

Un feu d’artifice (auquel je n’ai pas assisté) était programmé pour terminer en apothéose cette soirée.

 

Encore bravo aux organisateurs ! Que ce Festival de Musique en Omois puisse se poursuivre encore longtemps afin d’animer notre secteur du Sud de l’Aisne et que nos communes ne restent plus «  à l’ombre de leur clocher » comme le dit si bien Jacques Krabal, maire de Château-Thierry et Président de l’UCCSA.

 

Mon second blog "ANGLE DE VUE" à voir également !

 

Foule des grands jours à Château-Thierry (02) pour cette 50^ème édition des « Fêtes Jean de La Fontaine » !

Il fallait une notion « forte » pour marquer cet évènement. Le thème « des quatre éléments » (l’eau, la terre, l’air et le feu) retenu cette année est comme une plongée au cœur de la trame des fables. Notre célèbre fabuliste plaçait souvent les personnages de ses fables dans les bois, prés, forêts, la nature en général comme cadre naturel.

 

C’est autour de 10 chars et 11 formations musicales que le défilé du dimanche après-midi 27 juin 2010 s’est articulé. Il a fallu des heures et des heures de travail pour la confection des fleurs en papier et la construction de l’armature de chaque char. Outre plusieurs associations locales, des comités des fêtes de villages ou bourgs des environs ont participé à cette manifestation.

 

Tandis que le FAR WEST DE L’OMOIS donnait ses exhibitions place de l’hôtel de Ville sous un soleil de plomb,  

 

les visiteurs s’amassaient le long des rues et du pont enjambant la Marne et en profitaient pour acheter des ballons et confettis pour les enfants.

Avec l’expérimentation des nouveaux ronds-points, place La Fontaine, j’ai dû me décaler par rapport aux autres années pour prendre les photos. Le début du pont avec la rue Carnot en enfilade et la mairie en me retournant vers la rue du Général de Gaulle me permettaient de « bouger » autour du rond-point au milieu duquel trônait un avion de la première guerre mondiale en honneur aux aviateurs qui ont combattu dans la région.

Le groupe KA’RAÏB (groupe folklorique antillais) proposé par l’association panafricaine de l’Omois ouvrait le défilé.

Le carrosse du fabuliste s’approchait ensuite avec de jolies demoiselles à son bord. Jean de La Fontaine ayant préféré marcher au milieu de la foule et saluer ses admirateurs.

L’Union musicale de Château-Thierry arriva à pas cadencés derrière son drapeau à l’effigie « Nul ne s’y frotte » armes de la ville.

Char « L’hirondelle et les petits oiseaux » du Comité des Oeuvres sociales de la ville symbolisant le vers « Voyez cette main qui, par les airs, chemine ».

La joyeuse troupe tout de vert vêtue des « BARGEOTS DE  JARGEAU » (Loiret) a donné beaucoup d’animation aux sons de leurs rythmes très scandés.

« Un agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure. » : célèbre vers de la fable « LE LOUP ET L’AGNEAU » mis en valeur par ce char présenté par les « Boutiques de Château-Thierry ».

Voici la Fanfare de Laon (notre chef-lieu de département)

« Les vents me sont moins qu’à vous redoutables » pour illustrer « LE CHÊNE ET LE ROSEAU » présenté par l’Association « Brasles Demain ».

Les Trompettes de cavalerie « L’Alouette de Pithiviers (Loiret) » arboraient de beaux costumes rouges.

« Vive la gent qui fend les airs » a servi de thème au char « La chauve-souris et les deux belettes » présenté par l’association « Martel en Fête ».

 

Le somptueux habit avec bicorne de la batterie fanfare de Villers-Cotterêts (02) avec son chef à la jolie moustache grisonnante.

Le quartier du Parchet à Fère-en-Tardenois a choisi « Entre les pattes d’un lion un rat sorti de terre » pour illustrer le char intitulé « Le Lion et le Rat », fable si connue par sa morale « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ».

Arrive la batterie fanfare « La Jeanne d’Arc de Roncq » (Nord) dans un costume traditionnel.

A nouveau Fère-en-tardenois, mais cette fois-ci avec le quartier de l’Ourcq avec son char « La Colombe et la Fourmi » sur ces vers : « Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe quand sur l’eau se penchant une fourmi y tombe. ».

Un géant du Nord s’avance au loin.

Sa silhouette se détache bien et devance la troupe des « Pères la Joie » de Saint Pol sur Ternoise (Pas de calais).

Un âne accompagne les danseurs au son de la grosse caisse.

Rondes et pas de danses pour cette troupe habillée en meuniers.

Leur moulin n’est pas bien loin d’ailleurs !

« Le Pot de terre et le Pot de fer » du quartier du Centre de Fère-en-tardenois (02) sur ces mots « disant qu’il ferait que sage de garder le coin du feu ».

Le défilé se poursuit avec « Les Trompettes Dijonnaises » (Côte d’Or), fanfare de cavalerie.

Etampes-sur-Marne, proche de Château-Thierry, présente, avec son comité des fêtes,  le char « Le cerf se voyant dans l’eau » et son vers « Dans le cristal d’une fontaine un cerf se mirant ».

 

Arrive la célèbre Fanfare de Chézy-sur-Marne avec sa grosse formation de blanc et rouge vêtue fort applaudie par le public.

Pendant ce temps les chars se dirigent vers l’Hôtel-de-Ville où la foule est de plus en plus compacte.

Neuilly-Saint-Front (mon canton) et son comité de la foire aux Pommes ont mis en scène le char « Le Singe et le Chat » avec comme vers de référence « «Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu ».

Tout de bleu roi vêtue, la Batterie fanfare d’Oulchy le Château (02) fait son avancée.

Elle précède « La Tortue et les deux Canards » toujours du Comité de la foire aux Pommes qui illustre le vers « Nous vous voiturerons par l’air en Amérique ».

 

« Black Knight et les Opalines de Denain (Nord) évoluent ensuite sur des pas de danse pour terminer ce défilé.

A l’arrière la foule suit très compacte.

 

Le défilé continue son trajet vers la place de l’Hôtel de Ville, le long du Marché Couvert et dans d’autres rues de Château-Thierry.

Devant la statue de Jean de La Fontaine,  devant la Poste, 

Dans l’avenue de Soissons, le long de la Marne, au rond-point de la Girafe.

De nombreux applaudissements tout au long du parcours comme ces spectateurs et cette Dame participant au défilé.

Bravo à tous les organisateurs avec, cette année, Philippe Dellac à la présidence du Comité des Fêtes Jean de La Fontaine!

A noter, durant ces 50 ans, une seule édition a manqué ! Celle de 1998 pour cause de Coupe du Monde de football !

 

Et pour moi, record de plus de 100 photos retravaillées pour la mise en forme de ce reportage !!! Un travail titanesque !!!! Mais les 50è Fêtes Jean de La Fontaine valaient bien ce grand coup de chapeau de ma part !

Un évènement dans notre PAYS DU SUD DE L’AISNE !

 

SITELLE mon deuxième blog purement photos!!!! Cliquer sur son nom en blanc ! Un encouragement pour la photographe amateur que je suis ! Merci !

 

Tout près de Senlis-Ermenonville et la Mer de Sable, le domaine de l’Abbaye de Chaalis a accueilli les professionnels et les visiteurs sur trois jours, les 11-12-13 juin 2010.

 

Avec mon amie Annick, c’était une destination privilégiée. Photographes amateurs toutes les deux, nous comptions bien prendre de jolis clichés.

 

Outre toutes les fleurs des exposants, de nombreux ateliers étaient programmés.

 

Au bout d’une allée majestueuse bien décorée de balconnières en bois, on aperçoit les ruines de l’Abbaye.

Répartis dans la propriété, c’est plus d’une centaine d’exposants. Tout d’abord, les nombreux visiteurs se dirigent au pied de l’Abbaye.

Les meilleurs rosiéristes et spécialistes du monde végétal apportent astuces et conseils pratiques. Au détour des stands, artistes et artisans présentent leurs créations originales.

 

J’en profite pour photographier l’abbaye.

 

 

 

 

En sortant, derrière un grand mur, c’est la roseraie du domaine. Là, c’est l’extase. Je l’ai photographiée sous toutes ses coutures.

 

Il y avait même des caméramans qui filmaient.

Puis, direction les stands des artisans et artistes.

Arrêt repas sandwichs puis ce sont les étalages de fleurs de toutes sortes qui s’offrent à nos regards. Une diversité de couleurs et de formes qui donnent le tournis.

Vraiment, on aurait encore pu y rester des heures tellement le choix est considérable. De plus, nous avions le soleil avec nous. Un grand plus pour cette journée qui restera gravée dans ma mémoire.

 

Un rendez-vous incontournable dans la région et les gens ne s’y sont pas trompés. Tout au long de la journée, des acheteurs repartent avec des fleurs et futures plantations de toutes sortes : brouettes, caddies et sacs en bandoulière sont de sortie.

Des jeunes scouts offrent également leurs services en poussant des brouettes jusqu’à la voiture des clients.

Faute de temps, nous n’avons pu visiter l’exposition de l’orangerie ni le Musée Jacquemart-André. Ce n’est que partie remise. J’y retournerai, à l’occasion, avec des amis.

 

Allez chez SITELLE  ! Merci !

 

A bord d'une montgolfière, en ce samedi 26 juin 2010, à l'occasion des Fêtes Jean de La Fontaine, j'ai survolé une partie de l'Ouest de Château-Thierry et notamment la commune de Montreuil-aux-Lions.

Devant nous la montgolfière aux couleurs de la Picardie a rasé le haut des toits du village.

Un joli petit bourg où j'aime aller quand il y a une brocante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Cocherel où nous avons atterri. Voir les deux articles précédents pour le départ et le survol depuis Château-Thierry.

 

 

Un insecte petit et frêle, pas facile à photographier chez SITELLE  aujourd'hui.

 

Lors de mon envol du samedi matin 26 juin 2010 dernier (voir l'article d'hier), au départ du Monument Américain de Château-Thierry (02) nous nous sommes dirigés vers Essômes-sur-Marne, Coupru, Montreuil-aux-Lions.

Notre belle campagne Sud-Axonaise de fin de printemps, début d'été s'offrait à nos yeux.

 

On surplombe des paysages valonnés, boisés, avec des pâturages et des champs verdoyants à perte de vue ponctués de fermes isolées et de petits villages à toits rouges autour de leur église.

De la diversité, c'est ce qui fait tout le charme de notre région.

 

A quelques encablures de Paris et à proximité de Reims, c'est le bonheur à la campagne sans être coupé des grandes agglomérations.

 

Voyez par vous-même !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les photos ont été mises selon leur ordre de prise de vue.

Nous avons atterri tout près du village de Cocherel.

Pour ceux qui connaissent la région, vous devez reconnaître cette ferme ci-dessus qui se trouve près du péage de l'autoroute.

 

 

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